3. 1. Les caractéristiques des participants

Les professions des participants se répartissent ainsi :

Activités professionnelles Allemands Français
Etudiants
Professeurs
Officiers en activité
Chercheurs
Officiers en retraite
Sous-officiers en retraite
Pasteur
Psychologue
Responsables d’association.
Retraité ou sans emploi
6
1
1
3
1
1
1

1
2
4
1
3
1
1


1
1

Les étudiants sont dans un cursus de sciences politiques ou de droit. Un étudiant français est doctorant en sociologie.

Les chercheurs allemands travaillent au sein de la Bundeswehr dans l’Institut des sciences sociales : le SOWI (Sozialwissenschaftliches Institut). Le chercheur français est un sociologue. Un des officiers français est médecin psychiatre. Les responsables d’association sont respectivement à la tête du syndicat de la Bundeswehr pour l’un et du collectif des objecteurs de conscience en France pour l’autre. Un des retraités allemands a fait une carrière dans la Légion étrangère en France.

D’autres éléments d’identifications peuvent être soulignés. Deux des étudiants allemands sont d’anciens officiers de l’armée de la R.D.A.. Le professeur allemand est aussi chercheur en sciences politiques et officier de réserve. Seulement six femmes sont présentes. Deux étudiants allemands, ainsi que le pasteur, sont pacifistes et se déclarent opposés à toutes les formes de violence.

Des trois chercheurs allemands, un seul appartient à l’équipe des chercheurs du programme O.F.A.J., auxquels se joignent, côté allemand : le professeur, et côté français : l’officier médecin et l’officier en retraite.

Cette identification des participants démontre la diversité des points de vue et des attendus. Elle ne présente un intérêt que dans le constat de l’hétérogénéité du groupe. Aucune prise de position ne pouvant être imputée à une cause particulière. Cependant, les tensions entre les participants dans les séminaires sont dues, pour la plupart, à des prises de position fermes entre les militaires et les pacifistes des deux pays. Ce seul constat ne signifie pas une vue commune des militaires des deux pays, mais une approche consensuelle sur l’existence d’une armée dans un pays. Pourtant, le thème n’est pas celui-là. Et, dès lors que les arguments des uns et des autres ont été entendus et surtout épuisés, à la troisième rencontre, un recentrage sur le thème s’est opéré.