DEUXIÈME PARTIE : LES INTERACTIONS DU CORPUS DE LA PLACE DU PONT

I. Les interactions du corpus de la Place du Pont – Perspective comparative et récapitulative des interactions des trois corpus

Le corpus de la boucherie de la Place du Pont se présente, sur le plan des langues utilisées ainsi que du point de vue de l’origine des participants, à un niveau que l’on pourrait qualifier d’intermédiaire par rapport à celui de Villefranche et de Tunis : on y entend parler le français et l’arabe et les participants sont d’origines diverses (Maghrébins et Français). Se construisant à la lumière des analyses des interactions de Villefranche et de Tunis, l’analyse de ces interactions est d’autant plus riche et significative. Aussi le plan que nous suivrons sera très proche de celui adopté pour les deux autres corpus afin que la dimension comparative puisse être mise valeur. Chacun des points étudiés dans les parties précédentes fait donc l’objet d’une étude et les résultats sont repris de manière comparative et récapitulative. Le chapitre 8 présente les résultats de l’analyse comparative des éléments de la dimension relationnelle, y sont donc présentées non seulement l’étude du corpus PdP concernant l’ouverture et la clôture et les termes d’adresse mais également une synthèse récapitulative et comparative de chacun de ces points dans les trois corpus.

Le chapitre 9 est consacré à la transaction et s’emploie également à mettre en exergue les spécificités « pontoises » autour de la requête tout en en proposant une étude comparative permettant de synthétiser et d’analyser les conclusions concernant les corpus de Villefranche et de Tunis.

Un chapitre vient se démarquer du plan d’analyse des corpus de Villefranche et de Tunis : le chapitre 10, consacré à l’analyse des ” modules conversationnels ” présents dans les interactions « pontoises » et caladoises. Sa présence dans cette partie de la thèse sera justifié lors de son introduction.

La seconde sous‑partie de l’analyse des interactions PdP est également particulière à ce corpus et concerne les phénomènes de “ code‑switching ” observés uniquement dans ce site. L’alternance du français et de l’arabe est très marquante dans les interactions étudiées ici, c’est pourquoi les extraits de corpus présentés font très souvent l’objet d’une traduction.