1.1.1. Le papier peint français à la fin du XVIIIe siècle

Ce que nous nommons papier peint, à savoir un rouleau de papier peint sur lequel des motifs ont été imprimés en détrempe grâce à des planches de bois gravées, la France ne l’a découvert et utilisé que tardivement, à la différence de l’Angleterre65 : dès le début du XVIIIe siècle Outre-Manche, dans les années 1760 de ce côté. Par ailleurs, la France ne retient ce terme curieux de papier peint pour un papier imprimé qu’après bien des hésitations66 ; à défaut de ce mot, le terme de papier de tenture reste le plus courant jusqu’au cœur du siècle suivant.

Ce retard français s’explique sans doute par le maintien tardif dans ce pays, jusque dans les années 1760, d’une technique traditionnelle portée à la perfection par plusieurs générations de petits ateliers concentrés à Paris au Quartier latin : l’impression à l’encre grasse rehaussée de couleurs au pinceau et au pochoir sur une feuille de papier67. Deux formes en ont coexisté : d’une part, les papiers de tapisserie, de motif raffiné, que la dynastie des Papillon (ill° 1.4)68 a porté à un point de perfection en utilisant le vocabulaire ornemental le plus somptueux de l’époque, mauresques et arabesques, brocarts, feuilles d’acanthe, en faisant appel à un système d’impression en miroir de façon à faciliter la réalisation de dessins axés69 ; d’autre part, les dominos (ill° 1.1), d’inspiration plus populaire, rarement utilisés sur le mur, semble-t-il d’après de ce qui en a été conservé, mais que l’on retrouve fréquemment en paravent (ill° 1.3) ou, surtout, en cartonnage : boîtes, brochage, reliures70. L’Angleterre, de son côté, pratique le rouleau de feuilles « raboutées » (collées bout à bout) depuis au moins le début du siècle et semble s’être mise à l’impression en détrempe au cours des années 174071. De ce côté-ci de la Manche, l’attrait pour les papiers d’Inde (des papiers en rouleau peints à la main, importés par les compagnies des Indes qui les faisaient fabriquer dans des ateliers de Canton72) et pour les papiers bleus, ces papiers imitant le velours de soie fabriqués entre autres par la Blew Paper Warehouse de Londres73, donne au papier ses lettres de noblesse comme revêtement mural : le Journal du marchand-mercier Lazare Duvaux liste parmi ses clients pour ces deux formes de décor l’ensemble de l’aristocratie française74. L’époque est donc mûre pour utiliser le papier peint, dans la mesure où il devient disponible. La Guerre de Sept Ans (1757-63) en réduisant le trafic commercial et en l’interdisant avec l’Angleterre a sans doute facilité ce démarrage75 : dans le cas du manufacturier Réveillon, appelé à une carrière de premier plan à Paris jusqu’à la Révolution, c’est le moment où il se lance dans l’impression de papiers veloutés, imitant les papiers anglais qu’il posait jusqu’alors (ill° 2.2)76. Jean-Michel Papillon, dans les Additions historiques et importantes à son Traité précise la situation en 176677 :

‘D’autres papiers d’Angleterre & nouveaux qu’on appelle peints, sont faits comme les tontisses par pièces de neuf aunes de longueur ; les fonds y sont d’abord couchés de même tons unis avec la brosse, ou par masses par des couleurs pâteuses, plusieurs planches de bois y impriment par dessus & avec des couleurs de mêmes qualités, des desseins colorés, les uns comme les espèces de camaïeux, les autres à fleurs, damas, ornemens, & avec couleurs différens, le tout à détrempe et sans lustre, comme feroient les décorations de théâtre ; mais au contraire des papiers à rentrées de Jacques Chauveau (…), lesquels sont imprimés à l’huile & pourroient souffrir l’eau & l’humidité sans se gâter dans le moment ; ceux-la sont si sujets à se détremper, qu’à peine peut-on les coler & mettre en place sans qu’il s’en enlève & s’attache aux doigts la plus grande partie : ce qui fera tomber certainement ces nouveaux papiers d’Angleterre, à moins que la fantaisie d’en faire usage, ne donne l’idée de les attacher simplement avec des broquettes comme de la tapisserie sans les coller sur le mur ».’

Les inquiétudes de Papillon se réfèrent à une conception désormais dépassée du décor mural : certains de ses collègues ne s’y sont d’ailleurs pas trompés qui sont passés au rouleau et à la détrempe, abandonnant leur métier coutumier78.

Cette évolution aboutissant à un produit nouveau en France et appelé à un rapide succès, s’inscrit dans une époque favorable à l’essor de ce matériau. Jamais jusqu’alors ne se sont présentées d’aussi importantes surfaces à décorer : au cours du siècle, en particulier sa seconde moitié, l’habitat, la richesse aidant, s’est amélioré tandis que des quartiers entiers se construisent pour répondre à la rapide croissance urbaine ; à Paris seul, un tiers de la ville aurait été ainsi construit ou reconstruit au lendemain de la paix de 1763, et le mouvement perdure au moins jusqu’en 1792, peut-être même plus tard79 : Louis Sébastien Mercier parle de « fureur pour la bâtisse » :

‘On n’a de l’argent que pour bâtir : des corps de logis immenses sortent de la terre, comme par enchantement, et des quartiers nouveaux ne sont composés que d’hôtels de la plus grande magnificence80.’

Il en est de même dans les métropoles régionales et jusqu’au fin fond des campagnes. Or, la prospérité permet l’usage systématique de murs de pierre doublés à l’intérieur de plâtre. Le chauffage s’améliore et l’atmosphère plus sèche de l’intérieur permet l’usage du papier, sensible à l’humidité, sur murs et cloisons81. Et, dans cette maison où s’affirme le goût du confort et de l’intimité, les pièces désormais se spécialisent, appelant par leur fonction même, un décor spécifique : dans nombre de châteaux de l’époque, par exemple, les appartements d’apparat restent fidèles aux boiseries tandis que les petits appartements, de plus en plus appréciés, sont le plus souvent décorés de papier peint82. Le papier, rapidement, tout à la fois souple et inventif, s’adapte à ces besoins nouveaux : selon les cas, il peut être uni, mais encadré d’une riche bordure, couvert d’un motif répétitif ou former des panneaux qui recréent sur le mur une structure architecturale.

Mais le papier peint ne se contente pas de répondre à des besoins d’ordre matériel : il s’adapte par son bas prix relatif à des besoins d’ordre mental d’une société en pleine évolution pour laquelle le décor intérieur est un élément essentiel du paraître :

‘On croit toucher aux richesses quand on en a les dehors : preuve que leur plus grand mérite réside dans l’éclat’

peut écrire Mercier, en bon connaisseur de son monde : la multiplication des motifs de damas83, à la limite du trompe-l’œil, se comprend mieux dans ce contexte. Mais voir le papier peint sous ce seul angle, pour important qu’il soit, en serait par trop limiter la spécificité. Il importe de citer ici un long article du Journal du lycée des arts de 1795 qui donne une idée de ce qu’il apporte véritablement dans l’intérieur de l’époque84 :

‘Qu’on se rappelle ce qu’était autrefois la décoration de nos murs de nos appartemens ; ce qu’elle entretenait de malpropre ; ce qu’elle présentait de monotonie ; comme la plupart de nos tapisseries étaient tr !stes et maussades ; comme nous étions réduits à la malheureuse nécessité d’avoir pendant des siècles entiers, les mêmes dessins sous nos yeux, ou de faire des dépenses extraordinaires pour les renouveler ! (…85) Que l’on se souvienne (…) de toutes ces misérables fabrications qui, plus elles étaient d’un prix modique, et plus elles marquaient de ce goût, de cette délicatesse, de cette gaieté et surtout de cette économie que nous trouvons aujourd’hui dans les papiers les plus ordinaires.
(…) C’est que par le coup d’œil, la propreté, la fraîcheur et l’élégance, ces papiers sont préférables aux riches étoffes d’autrefois (…) ; enfin, ils peuvent être changés très facilement86.’

Aux dires des auteurs de cet article, le papier peint rejoint quelques unes des valeurs que l’époque a mis au goût du jour : l’hygiène, tout d’abord, mais aussi la possibilité de renouveler souvent son décor à moindres frais, faisant entrer l’intérieur dans le processus de consommation87.

Londres, qui concentre alors l’essentiel de cette activité, aurait pu et dû normalement y satisfaire88, en particulier après le traité de commerce de 1786 : or, il n’en est rien, c’est plutôt l’inverse que l’on observe, au moins pour les superbes panneaux en arabesques importés Outre-Manche (ill° 3.6)89. Et surtout, alors que les papiers peints anglais étaient jusqu’alors exportés dans toute l’Europe et aux Amériques90, les papiers français prennent désormais le relais dès la fin des années 1770 et semblent monopoliser les marchés, au moins à la vue de ce qui en est conservé à l’heure actuelle. Un exemple révélateur nous vient de Bordeaux où un Irlandais, Edouard Duras, s’installe en 1772 et déclare n’avoir

‘négligé ni peines ni soins pour se procurer de Londres (…) les dessins du meilleur et du dernier goût ; ’

or, en 1777, les références de ses annonces sont devenues uniquement parisiennes91. Faut-il voir dans cette évolution les effets d’une main d’œuvre londonienne chère, du droit de timbre sur les feuilles qui alourdit le prix des papiers peints anglais92, sans parler des taxes à l’importation ? Ces contraintes existaient déjà précédemment, sans freiner l’utilisation des décors britanniques. Tout porterait plutôt à croire que cette réussite tient bien davantage au fait que la France possède, à Paris comme à Lyon, un exceptionnel vivier d’ornemanistes et de dessinateurs, une main d’œuvre artisanale de rare niveau93 et un marché exigeant, à la pointe du goût et de la mode, qui favorise l’essor de la production locale94. Et Paris, en dépit de l’anglomanie de l’époque, réussit à imposer à la majeure partie de l’Europe sa façon de voir : c’est par exemple le cas de la Suède sous le règne de Gustave III (1771-1792), un pays dont le goût était pourtant profondément marqué par la tradition britannique95 ; mais les exemples pourraient être multipliés, de Philadelphie à Saint-Pétersbourg, jusqu’à l’Angleterre elle-même à la fin du XVIIIe siècle96. L’installation des boutiques de papier peint sur les lieux fréquentés à Paris par la meilleure société cosmopolite participe de cette démarche97.

Il est vrai que la comparaison des papiers peints de part et d’autre de la Manche s’avère difficile, tant est grand l’écart : les papiers anglais présents dans les différentes collections publiques sont, d’un point de vue qualitatif, loin de faire le poids avec leurs équivalents français (ill° 6) 98 ; leur dessin reste banal, sans l’ombre d’une sophistication approchant, par exemple, celle des arabesques ou des fleurs des manufactures parisiennes ; leur coloration manque de cette subtilité et de cette intensité qui fait tout le charme des impressions du faubourg St Antoine, porteuses, même modestement, de cette « douceur de vivre » qui caractérise alors l’ensemble de la production française d’art décoratif. La fabrication londonienne, après avoir dominé l’Occident, semble devenue provinciale, au moment où les country houses sont décorées de papiers en arabesques de Réveillon ou d’Arthur & Robert (ill°3.6)99.

Si l’on lit les réclames ou les critiques contemporains, ces papiers peints français seraient d’abord des produits d’imitation : des « tontisses100 » donnant l’illusion de damas, des colonnes, lambris ou corniches, des bois variés, des vases de fleurs qui permettent de recréer sur le plâtre du mur nu des structures architecturales, en se combinant si nécessaire avec des papiers unis. Mais ces textes ne parlent du papier peint que par référence à ce qu’ils connaissent : or, l’originalité de ces papiers peints français, c’est de dépasser ce contexte trop étroit, d’affirmer une indépendance dans le domaine de l’ornement et de la fleur, sous une forme répétitive qui leur est propre de façon à créer un décor mural radicalement nouveau, beaucoup plus par exemple que leurs équivalents britanniques. En clair, le papier peint français, à la fin du XVIIIe siècle, a atteint une maturité suffisante pour tirer de lui-même ses motifs et pour les imposer tant au marché intérieur qu’étranger : il est prêt, désormais, à devenir la forme la plus courante du décor intérieur au XIXe siècle.

Nous ignorerons sans doute à jamais le nombre exact de manufactures parisiennes à la fin du XVIIIe siècle101 : retenons simplement le chiffre de quarante-huit « papetiers pour meubles » cité par l’Almanach de Paris pour 1789, sans pour autant le valider. Les recherches de Christine Velut, s’appuyant sur les dossiers de demande d’échange d’assignats en 1791102 montrent que ces manufactures vont du simple atelier artisanal, où travaillent deux ouvriers, à la fabrique de dimension industrielle occupant plus de quatre cents personnes. Dix entreprises disposent d’une main-d’œuvre de cinquante à quatre-vingt-dix-neuf personnes et six plus de cent103 : du côté des quatre cents, nous trouvons Jacquemart & Bénard, successeurs de Réveillon, et Arthur & Robert. Notons qu’à la même date, Lyon dispose d’une excellente manufacture de grande taille, Ferrouillat & Cie 104, et qu’à travers tout le pays, de petits ateliers sont déjà relayés par un vaste réseau de revendeurs.

A Mulhouse, ville alors indépendante jusqu’en 1798, une manufacture fonctionne aussi avec succès : à la différence des autres manufactures, elle a laissé des archives abondantes qui permettent d’en mieux saisir le fonctionnement matériel. Elle n’est certes pas « française » au sens politique du terme, mais ses produits sont tout à fait comparables à la production de Paris et de Lyon, villes qui lui fournissent d’ailleurs cadres et matières premières.

On ne peut qu’approuver le bilan qui apparaît sous la plume du rédacteur du Dictionnaire de l’industrie en 1801 :

‘Presqu’inconnu en 1760, (l’art du papier peint) a fait de tels progrès en vingt années qu’à peine les manufactures qui se sont multipliées depuis, suffisent aux besoins d’une mode constante et soutenue, parce qu’elle est moins dispendieuse.’

Ajoutons seulement que cette mode n’est pas que française et, qu’importatrice de papier peint, la France est devenue sans doute le premier producteur de ce nouveau type de décor qu’elle exporte des Appalaches à l’Oural. Il reste à voir concrètement, à partir des archives de la fabrique de Mulhouse, comment fonctionne cette activité au quotidien en suivant le papier peint, de la manufacture au mur.

Notes
65.

Ce chapitre n’a pas l’ambition de résumer le travail de Christine Velut, même si nous l’avons, bien sûr, consulté et utilisé : nous nous centrons moins sur l’entreprise et ses hommes que sur le produit. Nous reprenons la trame du chapitre sur le papier peint au XVIIIe siècle dans Jacqué 1994.

66.

Voir Velut 2001, p. 12-14.

67.

Voir à ce propos Wisse « Manifold beginnings : single-sheet papers » in Hoskins 1994, p. 8-21.

68.

Que nous connaissons bien par les multiples notices biographiques qui parsèment le traité de Jean-Michel Papillon de 1766.

69.

Les papiers de tenture de Papillon conservés sont rares : voir Jacqué 1995, p. 33 pour un bel exemple d’arabesque ; pour la technique d’impression, voir Fabry 1992.

70.

Pas de synthèse sur ce sujet : le texte le plus récent est l’introduction de Jean-Pierre Seguin à l’album de dominos du Musée des arts décoratifs de 1991, avec une large bibliographie.

71.

Voir Wells-Cole (Anthony) in Hoskins 1994, p. 22-41.

72.

Wappenschmidt 1989 est de loin le meilleur ouvrage sur la question, même s’il est ignoré par l’historiographie parce que jamais traduit.

73.

Il manque une synthèse sur ces papiers : alors même que leurs motifs sont peu nombreux, ils n’ont donné lieu à aucun catalogue ; voir Wells-Cole, cité supra.

74.

Cité par Teynac & alii, 1981, p. 73.

75.

C’est l’opinion de Réveillon : voir ci-après.

76.

« Apportés il y a trente par un Ambassadeur d’Angleterre, il s’en introduisit beaucoup en France. La guerre de 1756 en suspendit l’importation. M. Réveillon entreprit alors une Fabrique de papiers tontisses ou veloutés, & à l’époque de la Paix, les papiers d’Angleterre ne purent soutnir la concurrence des nôtres. En conséquence, ils furent interdits par le fait ; ils l’auroient été d’ailleurs par la supériorité de la fabrication, & par celle des desseins.» (Journal de Paris, 4 octobre 1785, à propos de Réveillon).

77.

Papillon 1766, tome I, p. 535.

78.

Comme l’a montré Christine Velut : p. 36-41 ; remarquons cependant qu’aucun n’arrivera au premier plan de la profession, occupé par des hommes neufs ou issus du monde de la papeterie.

79.

Pérouse de Monclos 1989, p. 437.

80.

Mercier 1782, p. 75.

81.

Dans le cas de Paris, Pardailhé-Galabrun montre la transformation des modes de chauffage : cheminée plus efficace à partir des années 1730, poêle à partir des années 1770 (p. 331-341).

82.

Girouard, 2001, p. 147-162.L’exemple le mieux conservé est sans doute celui du château de Moncley près de Besançon, Jacqué 1995, p. 85.

83.

Nombreux exemples chez Réveillon, dès 1770, cf. catalogue Comme un jardin, Mulhouse 2002, n° 4, p. 15 ; la manufacture Arthur & Grenard en a aussi produit d’abondance, d’après son inventaire de 1789, voir infra.

84.

Pour avoir une idée de l’intérieur de cette époque et plus particulièrement du décor de ses murs, au moins à Paris, on consultera Pardailhé-Galabrun 1988, en particulier les pages 366-375.

85.

Suit ici une liste des anciennes formules de décor. Elles correspondent très exactement aux descriptions de Pardailhé-Galabrun 1988.

86.

Journal du Lycée des arts, inventions et découvertes, septembre 1795.

87.

Ce fait est au cœur de la problématique de la thèse de Christine Velut.

88.

Rosaman 1992.

89.

Voir Jacqué 1995, p. 86-87. C’est sans doute le cas pour d’autres motifs qui n’ont pas donné lieu à étude.

90.

La question n’a pas été systématiquement étudiée, mais les exemples en abondent : sans parler du monopole du marché américain avant 1783, on retrouve ces papiers aussi bien à Drottingholm, Venise, Gand ou Kouskovo près de Moscou, pour ne citer que des documents encore en place (doc° MPP).

91.

Blanc-Subes 1989, p. 16.

92.

Rosaman 1992, p. 7-10 ; cette taxe se maintient jusqu’en 1836.

93.

Bien souvent immigrée : Christine Velut montre, par exemple, l’importance des graveurs des pays du Nord, voire des manufacturiers anglais qui viennent tenter leur chance en France : en dehors de Paris, on peut ajouter à sa liste l’Irlandais Duras à Bordeaux et le Britannique Fox à Toulouse (Blanc-Subes 1989)

94.

Voir à ce propos Coquery 1998. Les aristocrates qu’elle étudie font largement appel au papier peint dans le décor de leurs hôtels, en particulier de leurs petits appartements..

95.

Catalogue Le soleil & l’étoile du Nord : la France et la Suède au XVIIIe siècle, Paris, Grand Palais 1994.

96.

Où, sous l’influence du prince de Galles, s’impose le goût français : les meubles de Versailles sont massivement acquis après 1792 par l’aristocratie anglaise.

97.

Velut 2001, p. 391-444.

98.

Voir par exemple les fonds du Victoria & Albert pour cette époque dans Oman-Hamilton 1982 ou du National heritage, Rosaman 1992.

99.

Réveillon à Clandon Park (Surrey), Moccas Court (Herefordshire) tandis que le prince de Galles offre des papiers d’Arthur & Robert à sa favorite pour le décor de Kempshott Park (Hampshire), cf. Jacqué 1994, p. 86-87.

100.

Papiers veloutés, voir infra.

101.

La question est longuement disputée par Velut 2001, p. 194-197.

102.

Velut 2001, p. 197-203.

103.

A un moment où il n’y a que quarante neuf entreprises de plus de cent personnes à Paris.

104.

D’où la manufacture de Mulhouse tire son savoir-faire et ses cadres techniques, voir infra. Cf. Hardoin-Fugier, in Nouvel 1990, p. 322-323.