Notre documentation directe sur les dessinateurs reste plus que lacunaire : il est cependant une exception notable, celle de Malaine213. Son statut, même si jamais le terme n’est utilisé au XVIIIe siècle, est celui de directeur artistique.
Début d’une longue collaboration, le 24 mars 1790, la toute jeune manufacture Nicolas Dollfus et Cie lui passe commande de :
‘1°. Deux bordures massives a fleurs naturelles dont l’une de grandeur naturelle de 8 pouces & l’autre de 6 p.Le caractère technique d’une telle commande, à un moment où le papier peint n’entre que lentement dans les mœurs, ne peut s’adresser au premier venu, mais bien à quelqu’un qui dispose déjà dans ce domaine d’une solide expérience comme le prouvent par exemple les références nombreuses aux productions de Réveillon.. A cette date, en 1790, Malaine a déjà une part notable de sa carrière derrière lui, comme peintre de fleurs, mais aussi comme créateur de motifs floraux.
Nombre de peintres de fleurs de cette génération présents à Paris à la fin du XVIIIe siècle viennent des Pays-Bas méridionaux, comme Gérard van Spaendonck (1746-1822) et son frère Corneille (1756-1839), Jan Frans van Daël (1764-1840), Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) et toute sa famille jusqu’aux petits-enfants214. Malaine ne fait pas exception : formé par son père Régnier-Joseph Malaine (1711-1762) à Tournai où il est né en 1745215, il passe sa jeunesse au cœur d’une nébuleuse de peintres-décorateurs dont le plus célèbre est Piat-Joseph Sauvage (1744-1811), spécialiste du dessus-de-porte en trompe-l’œil216 ; Tournai était aussi un centre majeur de porcelaine décorée de fleurs. En 1773, « Malaine le jeune » participe au premier salon de Lille avec deux tableaux de fleurs dans des vases. Sa vie durant, il continue à peindre des tableaux de chevalet de fleurs217. Il expose à Paris, au Salon en 1791.
Nous ignorons quand, à l’image de ses compatriotes, Malaine gagne Paris, mais à partir de 1786218 au moins, il travaille aux Gobelins comme peintre de fleurs et il y dessine des projets de tapisserie de siège à motifs floraux (ill° 8.1) ; un mémoire de 1789 fait le point de ce qu’il a réalisé :
‘Avons peint en septembre 1786 4 coins en ornement fin d’or pour servir a une ancienne bordure a 24 livres pièce’ | ‘96 L’ |
‘Avons peint aussy 2 petites parties ornements fin d’or pour servir à la même bordure d’un pied carré’ | ‘36L’ |
‘Avons peint en septembre 1787 un chiffre en fin d’or sur un petit oval fond bleu pour servir a une bordure d’une tenture de Mgr le duc de Penthièvre’ | ‘12 L’ |
‘Avons peint en 1788 un dessin de tapis de 18 pieds en quarré pour le service de la manufacture royale de la Savonnerie’ | ‘96 L’ |
‘Avons peint deux tableaux de 7 pieds, un dossier et un siège de canapé fond jaune damassé en guirlande de fleurs et cassolette fruits et ornemens’ | ‘600 L’ |
‘Avons peint huit tableaux dont 4 dossiers & 4 sièges aussy fond de damas jaune avec paniers remply de fleurs et un groupe de fleurs sur les sièges A 200 L pour fauteuil’ | ‘800 L’ |
‘Il me reste deux fauteuils commencé que je vais suivre pour compléter la demi-douzaine’ | ‘’ |
‘Totalle’ | ‘1640 L219 ’ |
S’y ajoute en 1790 :
‘Avons peint quatre tableaux dont deux servant de dossiers, et deux de siège de fauteuils, fond deux jaunes damassés avec paniers remplis de fleurs sur les dossiers et groupes de fleurs sur les sièges, avec haute bande en vert et bordures fleurs a raison de 100 L par tableau fait’ | ‘400 L220 ’ |
En revanche pour les années suivantes, nous n’avons pas de trace précise de son activité aux Gobelins : pourtant, il continue à dessiner pour le roi puisque le 18 avril 1792, Nicolas Dollfus lui écrit, très terre à terre :
‘nous souhaitons que l’ouvrage que vous avez en mains pour la maison du roy réussisse a votre satisfaction et vous fournisse des idées heureuses pour notre fabrique.’Les choses changent après l’emprisonnement de Louis XVI : une note anonyme non datée destinée au ministre Roland qui souhaite le départ de Malaine après le 10 août 1792221 précise :
‘Monsieur Malaine, peintre de fleurs demeure dans la manufacture de tapisseries depuis environ 6 ou 7 ans, il a fait pour être exécuté en tapisserie 12 tableaux de fleurs, fond de dossier et siège avec le tableau pour canapé, dont il a été bien payé, il a fait encore quelques esquisses ou projets dont aucun n’ont vu leur exécution mais il travaille beaucoup pour les manufactures de papiers peints d’Arthur et pour celle d’indienne de Mulhouse en Suisse dans laquelle il est intéressé et où il a été faire un voyage cette année.’Un courrier de Malaine daté du 29 septembre 1792 confirme la note ; en quittant les Gobelins, dit-il,
‘je me trouve forcé (…) de porter chez l’étranger mon industrie et mes talents à une manufacture avec laquelle je fais des affaires. Beaucoup de monde que j’occupe il y a tant graveurs que peintre trois élèves que j’ai de la Suisse qu’il dépende, enfin M(onsieur) avec tout ce dont je vous parle ci-dessus, il est objet de 15 à 18 mille livres que je tire de l’étranger.’Le Mobilier national conserve encore cinq modèles peints à l’huile de tapisserie de siège (ill° 8.1)222 qui correspondent aux descriptions précédentes : dans un cadre rigoureux se détachent sur un fond clair pour les dossiers un panier de fleurs suspendues, pour l’assise un bouquet avec un instrument de musique. Roses, pavots, tulipes flammées, narcisses, lys reviennent à l’envi. Ces fleurs se situent dans la tradition née dans les Provinces-Unies avec Jan Van Huysum (1682-1749), à savoir une facture précise, une composition élaborée que l’on va retrouver chez tous les peintres des Pays-Bas actifs à Paris à la fin du siècle. Ce type de fleurs connaît en particulier un immense succès dans les arts décoratifs des années 1780 ; il va s’affirmer dans la production de l’indiennage223 et du papier peint autour de 1789, où il est attesté aussi bien chez Arthur & Grenard (ill° 4.5)224, Réveillon puis à leur suite Jacquemart & Bénard (ill° 5.3) 225 et Nicolas Dollfus : les « bordures à fleurs naturelles » ou les « tors de fleurs » de la note à Malaine de 1790 s’y réfèrent.
Nous ignorons quand Malaine a commencé à travailler pour le papier peint. Jean Zuber226, comme les enquêteurs de Roland cités ci-dessus en 1792, atteste son activité chez Arthur & Robert227 : mais aurait-il fait partie auparavant de ces dessinateurs des Gobelins qui auraient travaillé pour Réveillon228 ? Rien ne le prouve de façon convaincante.
La manufacture d’indiennes de Mulhouse Dollfus père, fils & Cie, née en 1786, lui demande aussi des projets pour l’impression textile : les Mulhousiens font appel à des dessinateurs parisiens pour leur production de luxe, comme le montrent de somptueux tissus d’ameublement ou leurs maquettes conservées au Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse et souvent encore mal attribués229. Et Jean-Jacques Dollfus, un des chefs de la manufacture, qui, aux dires de Jean Zuber, « appréciait beaucoup les ouvrages de Malaine230 » envoie son fils Nicolas se former auprès de lui puis, nous l’avons vu, décide de monter une manufacture de papiers peints qui ouvre ses portes à Mulhouse en 1790. Malaine en devient ce que nous nommerions le directeur artistique avec un fixe de 4000 livres231 et une participation de 10% aux bénéfices. Il semble avoir signé une convention de deux ans puisque le 2 décembre 1791, Nicolas Dollfus invite Malaine à Mulhouse.
‘tant pour nos conventions que pour vous même (…) nous ne doutons pas que nous fassions ensemble un traité réciproque avantageux232.’et de fait il vient quelques jours à Mulhouse en janvier 1792 : la convention est reconduite et les conditions semblent les mêmes que précédemment puisque le 27 septembre 1792, on lui annonce qu’il va recevoir 5841 livres, soit 10 % du bénéfice net, à la suite du bilan annuel233. Lorsque, contre son gré, il doit quitter les Gobelins, fin 1792, Nicolas Dollfus lui offre de s’établir à Mulhouse :
‘Nous voyons avec peine par votre lettre (…) que vous vous trouvez au nombre des réformés de votre maison, en ce que cela vous apporte un revenu annuel certain sur lequel il est toujours bon de pouvoir compter, mais d’un autre coté nous en sommes en quelque part bien aise, en ce que cela vous engage d’autant plus à fixer votre séjour à Mulhouse234, qui malgré tout eut été nécessaire pour quelque temps pour le bien de nos 235 manufactures par lesquelles nous comptons bien vous dédommager de la petite perte (sic) que vous essuyez aujourd’hui . Nous vous engageons donc à vous déterminer de venir ici le plus tôt que vous pourrez et ne doutons pas que nous ne puissions vous obtenir la permission de tenir ménage ici que nous allons pour plus de sureté solliciter au conseil 236.’Nicolas Dollfus recommande par ailleurs à Malaine de « partir avec toute votre famille et vos élèves ».
Il s’installe à Mulhouse en février 1793 : arrivé avant sa femme, il repart la chercher à Belfort où il est temporairement arrêté le 23 avril avec son élève Louis Charles parce qu’il ne dispose pas de passeport237. Des documents le montrent impliqué dans l’affaire d’indiennage de Dollfus père & fils238. D’après le Grand livre d’Hartmann Risler239, il séjourne à Thann au moins depuis avril 1796 puisque c’est là qu’on lui adresse ses règlements. Tout au long de son séjour alsacien, s’il dessine des papiers peints, il doit aussi fournir des modèles à l’indiennage. De retour à Paris en mars 1797240 pour des raisons que nous ignorons, il continue à travailler pour Mulhouse puis pour Rixheim. Il a cependant du mal à affronter le tournant que connaît l’art décoratif à la fin du siècle ; en août 1798, Hartmann Risler indique à son correspondant à Paris :
‘Recommandez à Malaine qu’il change de fleurs, il faudrait autre chose que des roses des pavots & cie. La nature est si riche et nous l’aimons tant pour sa variété. ’Le leitmotiv revient deux ans plus tard :
‘Il faudrait bien que Malaine s’applique à trouver de nouvelles formes de fleurs, pour qu’il puisse donner plus de variétés à nos dessins 241. ’Hartmann Risler finit par lui préférer Saint-George, peut-être pour des raisons financières : il lui écrit le 30 nivôse 9 (21 janvier 1801)
‘Nous ne pouvons dans l’état actuel des affaires v/ payer plus de 600 l pr chacun des mois de travail dont nous aurions besoin de vous & nous occuperions v/ fils242 l’été prochain lequel viendroit ici, auroit la pension & une gratification proportionnée a ce qu’il auroit fait’Il ne semble pas que Malaine ait obtempéré, puisque le 22 pluviôse, Risler craint qu’il ne propose ses services à son confrère parisien Simon. Pourtant, quand il reprend en main la maison, en 1802, Jean Zuber fait à nouveau appel à lui :
‘Saint-George243 n’étant pas à la hauteur, je le remplaçai par le père Malaine, l’un des fondateurs de la maison, et dont le talent n’avait diminué en rien. J’allai m’arranger avec lui (…)244. ’De fait, des règlements à Malaine réapparaissent en fructidor an 11 : il touche alors 2000 francs par an jusqu’à la fin 1806245. La notice de l’Histoire documentaire de l’industrie de Mulhouse laisse entendre qu’il serait mort le 5 mai 1809, à Paris, alors qu’arrivait « sa nomination de professeur à l’Académie de Lyon », ce qui semble relever de la légende246. Son fils Louis Alphonse (1782-1858) va faire carrière à Mulhouse et à Thann et acquérir une grande réputation dans le dessin cachemire247.
L’activité de Joseph Laurent Malaine est triple : il dessine pour répondre aux commandes qui lui sont adressées, mais il distribue aussi le travail autour de lui dans le vivier des ornemanistes parisiens : « le panneau de Mr Gantelet est parfait » rend compte Nicolas Dollfus à Malaine le 30 août 1790 par exemple ; par la suite, c’est par son intermédiaire que Darmancourt et Saint-George vont travailler pour Mulhouse, dans un style très différent du sien. Et dans les différents courriers qui s’échangent entre les Alsaciens et lui, on sent qu’il a statut de chef par rapport à eux : il sert non seulement de boîte aux lettres, mais on lui demande aussi, par exemple, de rappeler à l’ordre Darmancourt le 30 janvier 1792, alors qu’il retourne à Paris.
Il forme enfin des dessinateurs, Nicolas Dollfus lui-même, puis Charles, le décorateur de la maison et un dénommé Endinger qui étudie ensuite auprès de Redouté248. Ajoutons qu’il achète pour Nicolas Dollfus auprès des manufactures parisiennes en vue de la revente :
‘Connaissant votre bon gout je vous laisse absolument le maitre d’ajouter a ma commission tout ce qui a ete fait de beau & nouveau & que vous jugez pouvoir nous convenire (…)249.’Il dessine lui-même : nous possédons plusieurs maquettes de sa main et, pour un cas seulement, le papier peint correspondant (ill° 8.2a&b)250. Alors que les autres dessinateurs utilisent la gouache sur papier, il préfère l’huile sur papier, une habitude qu’il a sans doute prise aux Gobelins où elle est de règle ; dans ce dernier cas, la réalisation de la tapisserie n’entraîne aucune atteinte à la maquette, il n’en est pas de même en papier peint lors de la mise sur bois ; N. Dollfus lui en fait sans succès la remarque, car ses maquettes s’écaillent facilement.
Malaine réalise aussi bien des panneaux (panneaux en arabesques, vases de fleurs, dessus-de-porte…) que des motifs répétitifs. Mais, d’une part, il s’agit toujours de dessins de grande qualité, très élaborés, d’autre part, la fleur en est le motif principal, souvent combinée à des oiseaux251. Cette fleur appartient à l’héritage hollandais et se résume à un nombre d’espèces limité qui ont fait la gloire des peintres du Nord, roses, pavots, tulipes flammées, narcisses, lys, althæas, couronnes impériales, hémérocalles… si bien qu’il est relativement facile de reconnaître un papier peint de Malaine. Du moins, leur combinaison permet-elle d’en varier les effets. Ses vases, toujours sophistiqués, développent des schémas Louis XVI, associant le bleu de Sèvres à des bronzes dorés somptueux. Ce style, Malaine le maintient avec succès pendant toute la Révolution, mais il semble avoir des difficultés avec l’apparition d’un style différent, vers 1797-98252 ce qui lui vaut sans doute sa mise à l’écart ; pourtant sa virtuosité florale le fait préférer par Zuber, même si son style vieillit au moment où l’on commence à préférer les couleurs froides, les harmonies acides et le dessin plus stylisé ; il est vrai qu’il existe un marché resté traditionnel, attaché à des motifs passéistes253. Zuber ne craint apparemment pas d’être à la traîne, sûr du succès des formules reconnues pour lesquelles existe toujours une clientèle.
Comme dessinateur de papier peint, Malaine ne semble pas avoir dessiné de motifs simples : on lui réserve des motifs de fleurs, riches de couleurs et d’un dessin élaboré. Par ailleurs, l’ornement ne semble pas être son domaine de prédilection : Darmancourt y semble plus à l’aise.
Il signe ses tableaux Louis Malaine et la manufacture de Mulhouse le nomme aussi Louis Malaine dans ses livres comptables.
Faré 1976, développe un chapitre sur ces peintres flamands et hollandais à Paris, p. 304-317. Pour les redouté, voir plus particulièrement Salvi 2001.
Pour Malaine, on consultera Wisse 1977; la traduction française de l’original néerlandais est cependant déplorable. L’Histoire documentaire de l’industrie de Mulhouse et de ses environs au XIXe siècle, Mulhouse 1902, lui consacre une notice qui tient plus de la légende que de la réalité, p. 635.
Faré 1976, p. 276-285. Avec ce que l’on lui attribue généreusement dans les catalogues de vente, il y aurait de quoi décorer des dizaines de résidences…
Deux, apparemment les seuls en collection publique, sont conservés à Mulhouse, l’un signé mais non daté au Musée des beaux-arts, inv. D.62.1.57 (BSIM n° 4/1987, n° 807, p. 166, n° 553, l’autre signé et daté 1784 au Musée de l’impression sur étoffes, inv. 975.17.BA, B.S.I.M. n° 4/1975, n° 761, p. 71). Les notices du Thieme & Becker et du Bénézit en attestent davantage mais ils n’ont pu être retrouvés..
Nous n’avons pas retrouvé la trace de sa nomination ; certains auteurs lui donnent le titre de « Peintre de fleurs du roi ».
A.N. 01 2052B
Idem
Idem ; d’après une annotation manuscrite sur la dite note, avant le 11 octobre 1792.
Mobilier national, GOB 254/1 (3 fonds et 2 dossiers)
Les nombreux exemples conservés de la production de la manufacture Hausmann à Colmar en sont une bonne illustration : BSIM n° 810, 3/1988. De même la production de Jouy à la même époque : voir Brédif (Josette) Toiles de Jouy, Paris 1989.
Qui fournit par exemple à cette époque des bordures à tors de fleurs pour la salle à manger de la Reine aux Tuileries, cf A.N. O13652.
Cf. les albums Billot, documentation du MPP.
Zuber ,1895, p. 19.
Le panneau en arabesques « aux lions » (Jacqué 1794 IB10a) est de sa main et date de 1790 : c’est la plus ancienne trace de sa présence dans la maufacture.
Le 25 mai 1790, Nicolas Dollfus demande à Malaine de faire pour lui des achats chez Réveillon mais aussi chez Arthur et Legrand.
Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse, Histoire singulière de l’impression textile, Aix en Provence, 2000 : les maquettes de lambrequins de rideaux p. 19-23 n’ont pu être exactement attribuées en dépit de leur qualité.
Zuber 1895, p. 19.
A comparer à ce qu’il gagne aux Gobelins : 1690 LIVRES de 1786 à 1789.
MPP Z 95.
MPP Z 95.
Avant mars 1798, Mulhouse n’est pas français et les étrangers, surtout catholiques, ne peuvent y résider.
C’est nous qui soulignons.
MPP Z 95.
Pagnot 1989, p. 27-35.
Madame Ursch-Bernier, communication orale ; Zuber 1895, p. 19.
MPP, Z 46.
Peut-être temporairement : dans le Grand livre, il figure jusqu’au printemps 1798 comme résidant à Thann.
MPP Z 108, 28 prairial an 8.
Alphonse Malaine (1782-1858) qui fit ensuite carrière à Mulhouse où il devint un spécialiste du dessin cachemire.
On trouve les orthographes Saint-George et Saint-Georges.
Zuber 1895, p. 55.
Compte Malaine du Grand Livre, MPP Z 46.
Nous n’en avons pas retrouvé trace.
Histoire documentaire, p. 636.
MPP Z 95, 22 X 92.
MPP Z 95, 21 XII 91.
Jacqué 1994, p. 60-61.
Son élève Pierre Barrabant (1767/8-1809), s’il peint des fleurs est aussi un spécialiste de l’oiseau : Barrabant a-t-il donné un coup de main à Malaine ?
Catalogue Un tournant du goût, Rixheim 1997.
Le goût de Joséphine de Beauharnais en est un bon exemple, par opposition à une Madame Récamier plus novatrice : ces deux tendances se retrouvent sans doute dans l’ensemble de la clientèle (cf. Fontaine, Journal, t. I, passim)