La technique de pose, sa réalisation, son coût s’inscrivent dans une démarche plus large qui est de l’ordre de la décoration. Or le papier peint de la fin du XVIIIe siècle, de par la liberté de sa pose, donne naissance à des formules très variées dont nous allons tenter de montrer les différentes formules, à partir des sources disponibles. Nous disposons de ce qui a été conservé sur le mur, en France et à l’étranger : la documentation du MPP offre ici de larges ressources601. Nous disposons aussi des archives de la Maison du Roi602 : les mémoires permettent de se faire une idée précise de l’utilisation de ces papiers peints qui semblent cependant avoir tous disparu. D’autre part, les archives des manufactures Nicolas Dollfus & Cie puis Hartmann Risler recèlent aussi quelques exemples. Enfin, les décors démontés présents dans différents musées permettent de compléter l’étude. Il nous manque cependant une approche d’ensemble sur le décor en papier peint de cette époque.
Plus d’un millier de lieux décorés de papiers peints ont donné lieu à l’élaboration de dossiers par Philippe de Fabry, archiviste-documetaliste du Musée.
L’aide de Marc-Henri Jordan, qui dans le cadre d’une recherche différente, a travaillé sur ces dossiers, s’est révélée fondamentale pour nous. Qu’il en soit très vivement remercié. Son propre travail sur ces dossiers a donné lieu à une riche synthèse : Jordan 2001.