1.1.2. Le catalogue électronique : le site Web

Globalement, on peut dire que la gestion et le suivi d’un catalogue papier sont sensiblement les mêmes que pour un site Web. Les responsables des services marketing et commercial peuvent s’en servir comme modèle pour élaborer le catalogue de la nouvelle génération : le site Web

Sur le Web, la principale préoccupation d’une société doit être le contenu. Celui-ci se doit être intéressant et informatif, mais en aucune manière égocentrique et auto-satisfaisant : un site ne doit pas ressembler à une vulgaire brochure commerciale. La difficulté est que nous sommes en présence d’un média qui impose de nouvelle façon de diffuser de l’information – tout en veillant à ce qu’elle soit de qualité – et également de vendre ses produits et services. Ce schéma peut paraître contradictoire ; pourtant donner peut rapporter bien plus qu’il ne coûte...

Le principe est d’apporter une information à titre gracieux ; personne ne peut actuellement imaginer qu’il faille payer pour les obtenir. Pourtant, cette gratuité ne doit pas pousser les marques à divulguer des informations de piètre qualité. C’est à ce prix que l’on obtient sa reconnaissance sur les réseaux électroniques. De plus, il est bien venue de diffuser des informations qui ont vocation d’intéresser tous les visiteurs et pas seulement ceux qui connaissent et apprécient déjà les produits de la marque.

Il est en outre important de savoir structurer ses informations selon différents niveaux et d’utiliser efficacement les possibilités des liens hypertextes. Les principales rubriques doivent apparaître explicitement sur la page d’accueil. Celle-ci est la plus importante dans un site Web puisque c’est la première que les visiteurs découvrent ; elle comporte en général un sommaire complet, une table des matières qui facilite la navigation dans l’arborescence du site, éventuellement un écran de bienvenue.

La phase de création doit reprendre les éléments définis dans le cahier des charges : carte graphique, rédaction des textes, choix des éléments multimédia (images, sons, vidéo...). La marque choisit et met en place les produits qu’elle va présenter de façon agréable et cohérente pour le visiteur comme elle le fait pour les supports papier.

L’avantage de posséder un site sur Internet est que la société a toute liberté quant à sa présentation : elle n’est tenue par aucune contrainte de carte graphique, de couleurs... De façon générale, elle n’a pas l’obligation de créer une présentation multimédia originale et de qualité concernant sa forme. Cependant, cette liberté de création est amoindrie par des contraintes liées à la nature actuelle du réseau qui ne permet pas de transporter des applications multimédia trop complexes. En raison du faible débit de transmission des données, le temps d’affichage sur l’écran de l’utilisateur serait tellement lent qu’il perdrait rapidement patience et « zapperait » vers un autre site. Même si les débits de transmission des données progressent, il est fondamental de tenir compte des contraintes de temps pour le chargement des pages à l’écran. En effet, elles ne devront pas être trop « lourdes », c’est-à-dire représenter un nombre excessif de kilo octets. A ce titre, rappelons que les usagers payent en fonction du temps de connexion, à travers leur facture téléphonique. Selon l’avis général des programmeurs informatiques, une page Web – surtout la page d’accueil – ne doit pas dépasser 50Ko (textes et graphiques).

Afin d’éviter que l’utilisateur ne s’impatiente face à des temps de téléchargement interminable, il faut :