La division crée dans le sujet un manque qui engendre le désir (‘then was he deluged in the desires which are the offspring of Duality’ (MN BM 242)) qui le conduit à l'écriture, acte dans lequel l'écrivain, en renouant les fils rompus, recrée le sujet, se récrée en tant que sujet : les péripéties des personnages sont une expression de son malaise, de son expérience de la division, du morcellement qui apparaissent également dans le choix de ses personnages et leur articulation :
‘ Cela sert à quoi d'autre, la littérature? Truquer, dissimuler, biaiser, se masquer, pour atteindre une vérité qui fait trop mal. 1224 ’Rouart, Jean-Marie. Une jeunesse à l’ombre de la lumière.Paris : Gallimard, 2000.