III-3. Le jeu avec les genres dans sa forme aboutie: L’Épouvantail (1835)

L’Épouvantail paraît en 1835, id est presque au terme de l’activité littéraire et nouvellistique de Tieck. D’emblée, son sous-titre souligne la richesse générique fondamentale de cette œuvre : en effet, l’appellation nouvelle-conte en cinq actes annonce le caractère hybride de cette nouvelle conçue à la fois comme conte et comme pièce de théâtre. 592

Particulièrement longue et riche en rebondissements, cette nouvelle occupe à elle seule un volume des Schriften. De la sorte, une présentation concise de son argument paraît irréalisable. Nous renvoyons donc aux annexes qui figurent à la fin de notre travail : nous y exposons les mouvements de cette œuvre d’une façon détaillée. 593

Penchons-nous tout d’abord sur l’affinité architextuelle de cette nouvelle avec le conte et la scène dramatique, ainsi que son sous-titre nous y invite. Nous évoquerons ensuite ses liens intertextuels à d’autres œuvres littéraires.

Notes
592.

Die Vogelscheuche. Märchen-Novelle in fünf Aufzügen.

593.

Partie B.