III.5 La transcription

A part les réunions, le corpus n'a pas été transcrit dans son intégralité. On trouvera les transcriptions en annexe (sur CD-ROM), avec des coupures là où je dois protéger la sphère intime des interactants à leur demande. Les noms propres évoqués sont anonymisés.

J’ai transcrit les données avec double avis, ce qui permet de minimiser les erreurs de compréhension et d'interprétation. Au fur et à mesure, j’ai affiné la transcription pour les passages que j’ai étudiés de manière détaillée. L'analyse a été réalisée de manière simultanée à l'aide de la transcription et de la bande sonore.

Il n'existe pas de système de transcription normatif. Pourtant, il y a plusieurs systèmes qui proposent des conventions de transcription, en utilisant des conventions de base comme celles de Kallmeyer et Schütze (1976) ou de Jefferson (dans Schlobinski 1996). Le système le plus récent et qui, à mon avis, arrive le mieux à faire la synthèse des deux critères si difficilement cumulables, de précision et de lisibilité, est le GAT (« Gesprächsanalytisches Transkriptionssystem ») de Selting et al. (1998). J’ai donc basé mes conventions de notation sur ce système-là, en le modifiant légèrement 199 .

Notes
199.

Par exemple en utilisant le  au lieu du ? pour marquer l'intonation montante, parce que le ? me rappelle trop son rôle dans le langage écrit, qui est de marquer une question – ce qui est souvent le cas quand j’utilise le , mais pas toujours.