V.2.13 Les voisins normaux

Une réunion plus tard, le besoin d'un appartement de plus se fait sentir. Il faudrait cette fois ouvrir l'appartement situé sur le même pallier que celui où habitent Monsieur et Madame Molno. Cette fois encore, le problème se pose de ne pas les inquiéter. Pénélope propose de faire appel à leur compréhension du problème du logement, mais surtout de les rassurer sur ce qu'on est :

R3/1955-1959 :
R3/1955-1959 :

Encore une fois, dans le but de rassurer Monsieur et Madame Molno, c'est le bruit qui est évoqué comme seul exemple concret de nuisance dont le groupe promettra l'absence. Et le fait de ne pas faire de bruit fait des nouvelles personnes des voisins normaux (5). Et comme avec des voisins normaux, on peut parler tranquillement s'il y a des problèmes. C'est-à-dire qu'il faut aussi convaincre les époux Molno qu'il est possible de parler avec les Lutinistes. C'est ici la peur que peuvent susciter les squatteurs qui est évoquée.

La représentation que se fait Pénélope de l'image qu'a l'exogroupe des squatteurs est donc celle d'une image essentiellement basée sur les nuisances sonores, mais aussi sur la violence éventuelle. En même temps, les Lutinistes, en tant que « squatteurs responsables », ne font pas de bruit, et sont bien sûr capables d'entendre des reproches sans réaction violente, voire d'en tenir compte. Ils sont donc, de ce que Pénélope se représente comme étant le point de vue des voisins, des voisins normaux.