3.2.3.4.Proportion de réponses « ni A, ni B »

Dans chacun des 8 trade-off proposés aux enquêtés a été introduite une réponse « ni A, ni B »au cas où l’enquêté soit dans une situation où le choix se révèle trop difficile à faire. Dans tous les cas, il faut noter que les enquêteurs avaient comme directive de reprendre les trade-off pour lesquels la réponse était « ni A, ni B » avec les enquêtés, de manière à voir si un choix entre A et B n’était pas possible. L’introduction de cette possibilité de choix est critiquable dans la mesure où elle conduit à une réduction de la taille de l’échantillon. Toutefois, une des principales limites des enquêtes de type préférences déclarées est que l’on n’est jamais sûr que la personne enquêtée fera réellement le choix qu’elle a déclaré. Ne pas offrir un choix neutre aux enquêtés ne fait que renforcer cette limite dans la mesure où l’on « force » le choix. Les valeurs attribuées aux différentes variables constituant la fonction d’utilité sont alors fortement sujettes à caution.

Tableau 37 : Proportion de réponses « ni A, ni B » pour les trois segments de clientèle enquêtés
  Abonnés Utilisateurs de carnets de 10 Utilisateurs de tickets unité
Ni A, ni B Fréq. % % cumulé Fréq. % % cumulé Fréq. % % cumulé
0 192 64 64 106 34 34 101 51 51
1 28 9 73 27 9 43 22 11 62
2 43 14 87 56 18 61 31 16 77
3 10 3 90 26 8 70 12 6 83
4 14 5 95 45 15 84 11 6 89
5 3 1 96 25 8 93 7 4 92
6 9 3 99 9 3 95 7 4 96
7 0 0 99 9 3 98 5 3 98
8 3 1 100 5 2 100 4 2 100
Total 302 100   308 100   200 100  

On constate à la lecture du Tableau 37 que ce sont les utilisateurs de carnets de 10 tickets qui ont le plus souvent fait des choix  « ni A, ni B ». On peut trouver deux explications possibles :