IV.2.3. Dessin de l'arbre

Parmi les précurseurs du test de l'arbre citons Jucher, Schliebe, Buck et Koch. Le test de l'arbre a été modifié en France par René Stora (1952). Le choix de l'arbre est justifié par sa haute valeur symbolique : il est «symbole de l'homme en tant qu'être vertical, il est ainsi symbole de croissance et de fécondité, de puissance et de mystère» (Anzieu & Chabert, 1983, p. 254). Ce test représente une épreuve projective consistant à inviter le sujet à dessiner une série de quatre arbres suite à quatre consignes différentes. En répondant aux consignes, l'individu dessine «un arbre, n'importe lequel, mais pas un sapin» à deux reprises, ensuite il réalise «l'arbre du rêve» et termine l'épreuve en dessinant un arbre en «fermant les yeux» (Stora, 1975, p. 87‑90). L'ensemble des dessins est susceptible de présenter un profil de la personnalité de l'individu. Stora considère qu'à travers les dessins, l'individu exprime ses réactions et ses sentiments vis-à-vis de son entourage et d'un milieu inconnu, ses tendances insatisfaites ainsi que les situations conflictuelles et les expériences passées exerçant une influence sur son comportement présent.