Rapports sociaux / Maison parentale

Dans la totalité de ses membres, le g. Maison reste en contact direct et spontané avec les parents et la fratrie en premier lieu. Il est ensuite en lien permanent avec la famille proche des grands-parents, des oncles et des tantes ainsi qu'avec les voisins et les amis. Ce rapport persiste aussi dans les rares cas, d'absence parentale, déjà signalés. Tous les membres du g. Maison vivent sous le même toit avec leurs propres parents, au sein de leurs fratries. Après soustraction des membres mariés de la fratrie résidant déjà indépendamment des parents, il fut constaté que 62,5% du g. Maison partagent encore le même toit avec deux à quatre membres de leurs fratries. Par ailleurs, 32,5% des enfants vivent avec quatre à six membres de leurs fratries (tableau 5.14).

Rappelons que l'enfant qui demeure dans la maison parentale, reste continuellement et excessivement en contact direct, spontané et non programmé avec le voisinage, les amis et la famille élargie. Cette dernière est constituée des grands-parents maternels et paternels, des oncles et des tantes, des cousins, des descendants et de leurs familles. La majorité es enfants entretient des relations permanentes avec les tantes et les oncles. Les grands‑parents occupent une place importante dans ce tissu relationnel. Ils sont spontanément associés au décor familial du fait des visites effectuées à la famille.

La réciprocité est vraie en ce qui concerne le déplacement de l'enfant vers les personnages de l'entourage. En effet, malgré les restrictions et les limites, le contact avec la famille proche demeurant à proximité de l'enfant reste ininterrompu. Ce fait offre à l'enfant l'opportunité de se connecter à d'autres personnes, d'accéder à d'autres maisons afin de nouer son propre réseau relationnel en supplément du réseau familial.