I. L'habitat, relation à l'environnement avoisinant

Toute demeure habitée constitue une potentialité relationnelle chargée de sens, de significations et de symbolismes. Le rapport de l'individu aux endroits fréquentés est comparable à sa relation aux choses et aux objets quotidiens: La proximité, les préférences et l'attachement y constituent des caractéristiques positives. Le rejet, l'éloignement et le refus en symbolisent le pôle négatif. Afin de cerner la nature des interactions entre l'enfant et son environnement résidentiel, ce chapitre développe successivement trois volets.

  1. 1 Les fréquentations des espaces qui constituent l'environnement résidentiel.
  2. 2 Les attitudes préférentielles envers les lieux et l'attrait que ceux‑ci exercent sur l'enfant.
  3. 3 Les besoins d'amélioration et de modification du cadre résidentiel jaillissant de l'expérience environnementale quotidienne.

L'étude délimite le «dehors» résidentiel aux espaces environnant l'habitat. Ils sont généralement ouverts et accessibles à l'enfant tels les lieux de prière, les espaces de verdure, les milieux aquatiques, les aires de jeux et les terrains de sport. A ces endroits, s'ajoutent d'autres lieux significatifs désignés par les enfants eux - mêmes. Nous abordons, tout d'abord, l'environnement extérieur auquel l'enfant a accès, puis le cadre de vie intérieur à la demeure. Signalons que les résultats exposés à ce niveau proviennent de sources multiples mentionnées ci‑après.

  • L'enquête par questionnaire aborde particulièrement les variables concernant les endroits fréquentés, les lieux préférés / évités et la fréquence du contact avec ces espaces.
  • Le commentaire du dessin de la maison.
  • L'observation du déroulement de la vie quotidienne dans les différents types d'habitats sélectionnés pour l'étude.