IV.1. Socialisation au foyer parental

Les résultats affichant le rôle socialisant de la demeure, à travers la présence / absence des éléments de socialisation, mènent à deux types d'interprétations. Le premier reflète positivement l'aspect réussi de la socialisation, de l'appropriation et du sentiment de sécurité. Quant au second, il est faiblement négatif dans la mesure où il dévoile l'ombre d'un vécu désinvesti dans un logis hostile (minorité).

L'aspect accueillant de la maison est marqué chez le quart du g. Maison à travers la présence des rideaux et des ouvertures telles que les lucarnes et l'œil‑de‑bœuf (tableau 7.6 infra).

La personnalisation est fortement exprimée par le dessin de la chambre de l'enfant, des pièces de la maison, des fruits et des légumes (22,5%) ainsi que par la présence des animaux chez environ la moitié des sujets (tableau 7.8 infra).

La maison remplit sa symbolique d'identification pour deux raisons. D'une part, la plupart des habitants Maison identifie le soleil dessiné aux parents, à un membre de la fratrie ou de la famille proche (tableau 7.15. infra). D'autre part, la maison dessinée est fortement associée à celle de l'enfant, de ses parents et des membres de la famille proche.

Quant au vécu résidentiel désinvesti, il se traduit par l'absence de la ligne de sol et la restriction de la zone du dessin chez une minorité de sujets (tableau 7.9 infra). Néanmoins, le taux de désinvestissement reste faible aussi bien que celui de l'insécurité en comparaison au g. Village.