La déconcentration politique, prise comme démarche analytique des faits sociaux, ne peut que s’inscrire dans la pensée soutenant que la dimension symbolique est intrinsèque à la politique. Il s’impose à ce propos que l’on retienne le constat de Lucien Sfez :
Le politique n’est pas spécifiquement affaire d’intérêts, sinon il se nommerait « économie ». Ni de structures, sinon son domaine serait couvert par la sociologie. Ni de rapports de force, métaphore machinique, énergétique propre au XIX ème siècle. Non. Le politique est affaire de symbolique. Enoncer les règles et les manifestations de la symbolique politique, c’est du même coup définir le champ du politique, ses frontières, ses variations. Car le politique est spécifiquement affaire de légitimité, c’est-à-dire de croyances et de mémoires validées, en d’autres termes de symboles43.
Mais s’il est vrai que la dimension symbolique est toujours présente dans l’activité politique, il n’est pas moins certain que la première44 n’est que l’une des ressources de la seconde. La démarche s’appuyant sur la déconcentration politique ne peut donc pas s’acquitter de valoriser la structure de ressources politiques constituant l’infrastructure autour de laquelle se constituent les réseaux d’action sociale.
Dans n’importe quel système de rapports sociaux, on se heurte à la réalité de flux de signes matériels et symboliques, entre acteurs, qui définissent l’environnement de l’action sociale. Encore faut-il rendre compte que ce système relie acteurs égaux et inégaux, quant aux volume des ressources sous leur contrôle, qui détermine l’intentionnalité de leurs actions. Dans un système de pouvoir, les acteurs essentiels deviendront des pourvoyeurs (constituants ou entrepreneurs) de ressources ; d’autres, parce que sont dépourvues de moyens, y deviendront des adhérents aux buts assignés au système en place. Il est question d’expliquer pourquoi et comment certains acteurs acquièrent la compétence les amenant aux positions de centralité et aux fonctions régulatrices, dans un système de rapports sociaux.
C’est par rapport à cette imbrication de la dimension matérielle, symbolique et régulatrice de l’action politique que le régime autoritaire et bureaucratique d’O. Salazar a mis en place de nouvelles coalitions de pouvoirs, pour faire face aux mouvements anticoloniales. La rébellion par l’Union des Peuples d’Angola (UPA) en 1961 et l’irréversibilité de la décolonisation en Afrique lors des années 60 en furent le facteur déclencheur. Les guerres anti-coloniales en Angola, en Guinée-Bissau et au Mozambique ont rendu cette nouvelle alliance d’autant plus pressante qu’un régime de suffrage électoral restreint lui servant de base de « légitimité » a été mise en place. Il s’est fondé sur un pilier à deux dimensions.
Le premier, à caractère institutionnaliste, consacra le principe d’autonomie des provinces (Colonies) : « Chacune des Provinces est une personne collective dotée d’autonomie administrative et financière /…./. A ses organes délibératifs revient la tâche de légiférer sur des matières concernant son territoire »45. Le poste du Gouverneur général, on vient d’y faire référence, disposait de pleins pouvoirs exécutifs et un Conseil Législatif l’assistait dans ses fonctions. Dans le domaine de l’administration, le territoire était découpé en districts et, si le nombre de la population blanche le justifiait, celui-ci était à son tour découpé en plusieurs Conseils. A la base, le Conseil était composé de plusieurs paroisses. Les sous-unités territoriales habitées par les Africains « encore attachés à la culture indigène » ont été qualifiées comme des circonscriptions civiles, sous-divisées en postes de fiscalisation. Le Gouverneur général était ainsi assisté, à partir de Lourenço Marques (la Capitale) jusqu’à la plus petite unité administrative (le Poste Administratif) par un réseau d’agents étatiques.
Cette déconcentration administrative allait de pair avec la mise en place de la déconcentration politique, donnant naissance à un système représentatif de colons. Dès le début des années soixante, ce système s’est aussi ouvert aux Africains instruits aussi bien qu’aux chefs traditionnels (régulos). A l’horizon de cette politique figurait l’enjeu de donner naissance à une coalition dans le cadre institutionnel, qui ferait face aux mouvements indépendantistes. Par force du dit système représentatif, chaque Conseil comportait une Chambre municipale, dont les membres étaient élus périodiquement.
Le second, à caractère idéologique, tenait pour cible la construction d’un visage extérieur qui lui pouvait apporter des appuis, au moment où le système colonial était aux prises avec les guerres coloniales. L’extrait d’un des discours d’O. Salazar est, à ce propos, élucidatif :
‘Notre ligne d’orientation nous est tracée par une histoire de plusieurs siècles qui a forgé la Communauté portugaise, lui conférant son caractère euro-africain, et aussi par ce que l’expérience nous a permis d’apprendre, au contact des populations les plus variées du globe. Les intérêts matériels n’ont pas été l’objectif essentiel de l’action portugaise dans le monde ; nous les avons, au contraire, sacrifiés au progrès des populations. L’Europe rit aujourd’hui de notre ‘paternalisme’ à l’égard de certaines races non évoluées, et de notre ‘esprit missionnaire’, parce qu’en fait, elle semble ne plus croire à sa mission civilisatrice, comme elle ne croit plus à la supériorité de sa propre civilisation. Mais nous, nous continuons à y croire. Il résulte que nous avons des droits et des devoirs qui nous imposent un certain comportement, à savoir la résistance tenace aux forces de désintégration qui, de l’étranger, s’infiltrent dans nos territoires d’outre-mer46.’L’une des dimensions de cette action rétroactive du système en vue de sa conservation était la pensée du lusotropicalisme, faisant croire la multiracialité de la société coloniale. S’inspirant du sociologue brésilien G. Freire, le mythe de non-discrimination ou d’égalité des races était mise en valeur par O. Salazar pour justifier la coalition contre les dites « forces de désintégration » :
‘La politique multiraciale, qui commence à être reconnue et admise par ceux qui, pratiquement, ne l’ont jamais acceptée, est, on peut le dire, une création portugaise. Elle dérive, d’une part, de notre caractère et, d’autre part, des principes moraux dont nous étions porteurs. Sous l’éclatant exemple que nous pouvons présenter aujourd’hui de ces sociétés mixtes –lusotropicales –peut-être irait-on jusqu’à refuser la part que nous avons eue dans leur réalisation historique. Le racisme noir que proclament les nouveaux Etats indépendants d’Afrique et qu’ils prétendent implanter dans ce continent est, à ce point de vue, la négation de nos conceptions, mais ces pays ne pourront se maintenir sans y adhérer. On commence déjà à voir que la seule possibilité de réussite de ces nouveaux Etats réside dans la reconnaissance de ces mêmes principes de non-discrimination ou d’égalité raciale que nous avons toujours proclamée et pratiquée. La grande difficulté réside en ceci : une société multiraciale n’est pas une conception juridique ou un accord sur les minorités, mais, par-dessus tout, une forme de vie et un état d’âme que ne peuvent trouver leur équilibre et se maintenir qu’appuyés sur une longue tradition. De telle sorte que ce n’est pas nous qui devons changer d’orientation, mais les autres qui devront le faire, dans leur propre intérêt47. ’En dépit de ce discours, la stratégie d’O. Salazar n’a jamais laissé tomber la construction d’une coalition politique, dans laquelle la position de centralité, donc la compétence de régulation, reviendrait aux dominants, car :
La question est, en fait, beaucoup plus complexe lorsque les territoires sont peuplés par les noirs et les blancs, surtout si le blanc les a occupés /…/ y a établi des exploitations agricoles et industrielles, tout en finançant des entreprises au bénéfice de l’administration et de l’ordre /…/. La seule voie pertinente qui se pressente est celle de société pluriraciale, avec le mélange et convivialité des races. Cela ne doit jamais empêcher que la direction et le commandement appartiennent aux plus aptes (à gouverner) ni exempter la tutelle et le commandement de la souveraineté traditionnelle48.
Logiquement, nonobstant l’abolition du statut de l’indigénat49 en 1961, le système électoral continua à se baser sur des principes restrictifs et élitistes et, de ce fait, s’avérait comme un mécanisme d’exclusion des colonisés sur le plan du choix politique. Pour participer au rituel du vote, ceux qualifiés de citoyens devaient réunir des pièces à conviction pour avoir droit au recensement électoral, à savoir :
On souhaiterait l’attention sur le rituel du vote. Si l’on se reporte à cette pratique dans les espaces de la modernité politique, le vote symbolise le fait de participer à un scrutin et à un choix politique du votant. Le vote est donc indissociable de l’expression de l’opinion dans une situation conflictuelle, le scrutin servant d’une certaine forme de médiation : des acteurs (individus, organisations) poursuivront des buts ou défendront des valeurs opposées ; ou encore poursuivront simultanément et de manière compétitive le même but. L’acte de voter traduira dans ce contexte un ensemble d’interactions concrètes et complexes, entre des individus et/ou entre des groupes sans oublier, toutefois, qu’elles sont les manifestations localisées de phénomènes de pouvoir s’inscrivant dans la dynamique de la société globale.
Dans l’environnement colonial, en accord avec D. Gaxie, le vote n’est pas relié à la fonction de médiation du collectif à soi-même, dont l’efficacité symbolique porterait tant sur la légitimité de la décision qui en résulte que sur la légitimité que se reconnaissent à ceux qui y participent51. L’acte de voter a ici été intégré dans le discours social, pour servir de mécanisme témoignant de l’appartenance des individus à la collectivité et à ses institutions. Ce discours, dont le pouvoir s’était approprié, était perçu comme un outil à intérêt stratégique. Il fonctionne de ce fait comme un moyen d’évaluation du consentement social à un rapport de domination. Le pouvoir, le pôle énonciateur, et la communauté (blanche), collectivité d’audience et d’interprétation, était, dans ce système de rapports sociaux, des partenaires dans l’entreprise coloniale.
De la sorte, le mobile à la base de la mobilisation à ces élections a été fondé, non pas sur le rapport au jeu conflictuel intrinsèque à la politique mais sur l’ensemble des relations inter-individuelles et de l’individu au groupe, qui objectivaient le patrimoine social. A ce propos, il semble intéressant de vérifier la façon dont le réseau, au sens d’ensemble de liens personnels, système d’influences et d’interventions qui en constituent l’infrastructure, entraînaient le phénomène de mobilisation politique. On se référe ici à un ensemble d’acquis culturels et de pratiques sociales, notamment : la langue, témoignant d’un savoir social, qui était en même temps une ressource d’auto-affirmation identitaire ; la religion, dans la mesure où elle traduisait une vision du monde et un modèle de comportement social ; l’appartenance à un groupe social, c’est-à-dire les marques de solidarité qui signalaient le lien social (ou l’exclusion) ; le niveau d’éducation et le type d’emplois détenus par les membres du groupe dans la structure sociale du fait qu’elles étaient la clef donnant accès aux avoirs (matériels) et à un statut social ; la proximité et les rapports de voisinage, dans les quartiers du ciment du béton.
L’ensemble de ces acquis culturels et de pratiques était au principe de ce que H. Garfinkel appelle la « Loi qui dit la collectivité. Cette loi n’est pas une loi au sens du droit, elle ne dit pas ce qu’il faut faire. Elle est une norme performative, constitutive »52. Elle instaure, en fait, un ordre symbolique, une prétention à ‘faire être’. Elle est ce qui ‘fait corps’ et les classifications qu’elle instaure sont toujours des classifications symboliques.
Quant aux élections tenues à Lourenço Marques et dans d’autres villes, il y avait certes des individus de la communauté blanche qui s’inscrivaient « volontairement », auprès de la Commission électorale mise en place53. Mais la plus grande partie de cette communauté y parvenait à force de l’influence de liens de voisinage, de la liturgie « politisée » de la messe dominicale ou par l’attachement à ‘une obligation civique’, à partir de l’entreprise/lieu de travail54.
Dans cet environnement, le vote n’était qu’un processus d’évaluation et de réactualisation de la popularité du chef/leader aussi bien que de la légitimation de l’accès aux postes à pouvoir des clients du système politique. Un bon nombre d’élus, étant issus de la communauté blanche, devenaient des députés à l’ « Assemblée Nationale », des responsables au Conseil législatif auprès du Gouverneur général, des Présidents de la Chambre municipale ou des responsables de l’un de ses multiples secteurs de services municipaux55. Tout en cherchant à constituer une coalition politique pour faire face aux guerres coloniales, ce système s’est ouvert à l’entrée des membres de l’élite africaine. C’est ainsi que nous interprétons l’apparition de quelques élus métis ou noirs. Des ressources leur permettant de se faire élire à des postes de responsabilité méritent d’être retenues :
La prise d’un siège aux organes délibératifs ne relevait pas d’un système représentatif, ouvert à la concurrence politique de plusieurs partis politiques. Le régime d’O. Salazar était autoritaire, fondé sur le catholicisme. Il n’avait d’ailleurs qu’un parti, l’Union Nationale Populaire. Les ressources permettant que les candidats se fassent élire, tant pour le poste de député à l’« Assemblée Nationale », à Lisbonne, que pour les organes délibératifs, dans les Colonies, étaient multiples. Pour ce qui est des Africains, il leur fallait d’abord appartenir au cercle des instruits. Ensuite, ils devaient témoigner des compétences professionnelles dans un certain domaine. Mais la ressource la plus importante était, semble-t-il, l’appartenance à une famille influente dans l’espace ethnique respectif. La capacité d’y servir d’agent de mobilisation entraîna chez les assujettis des liens positifs avec le système politique. Cette ressource conduisait à un « mariage » et à l’entrée dans les réseaux relationnels du chef à un certain échelon du pouvoir et, à travers celui-ci, à des liens avec les chefs placés dans des positions de centralité du système politique.
On pourrait se reporter à d’autres exemples témoignant du phénomène de la promotion de l’élite africaine à l’heure où le régime d’O. Salazar s’est attaché à la doctrine du luso-tropicalisme, pour améliorer son image externe. Pour le propos de cette étude, le fait à retenir réside dans cette ouverture du système politique aux pouvoirs non absorbés par l’Etat, qui a rendu inéluctable l’avènement d’un réseau de pouvoirs. Ceux qui y étaient dans des positions de relayeurs (notables africains) étaient devenus le point d’arrivée d’exigences d’acteurs en conflit : d’une part, les exigences du système politique dans le sens que ces notables rendent réels les liens d’identification de la part des colonisés envers le système ; et, d’autre part, les exigences des gens sous leur influence en faveur de la participation effective sur le plan de la prise de décisions politiques. D’après leurs croyances et représentation du politique, le Gouvernement devait suivre des politiques en vue d’améliorer le cadre de vie matérielle de la population noire. On identifie ici une source de contradictions, expliquant un rapport à la fois de conflit et de collaboration, dans ce système d’action. La rareté aurait amené le segment de l’élite africaine à une situation paradoxale. La politisation de rapports sociaux l’a poussé à s’interroger sur la signification de son option politique : si l’une des factions a persisté dans le chemin de compromis, d’autre s’est engagé dans la voie de rejet du système colonial.
3 Cf. SFEZ, Lucien, La symbolique politique (Que sais-je ?), Paris, PUF, 1988, 127p, p. 3.
4 Susceptible d’être renouvelée lorsqu’il y a une crise du système de représentations du politique.
5 Voir Lei Organica, base LVIII, cité , MOREIRA, Adriano (Ministro do Ultramar), « Formação das Comunidades multiraciais íntegras, sem as quais não haverá em África nem progresso, nem ordem, nem civilização, nem direitos do homem », O Brado Africano, n°1845, 2 de Setembro de 1961, p.1, 4 et 13.
6 Cf. SALAZAR, O., « Discours prononcé devant les représentants des municipalités du Mozambique », 30 nov. 1967, cité, LEONARD, Y., « Salazar et lusotropicalisme, histoire d’une appropriation », in Lusotopie, 1997, pp. 211-226, pp. 223-224.
7 Cf. SALAZAR, O., “Déclaration sur la politique d’outre-mer”, 12 août 1963, cité, Ibidem, pp224-225. Cet extrait de Salazar montre bien la nature des rapports sociaux dans les trois Colonies les plus importants de l’Afrique (Angola, Guinée-Bissau et Mozambique). Bien qu’on y qualifiait « Portugais tous ceux qui y étaient sous le drapeau portugais », en réalité, la plus grande partie de la population noire ne bénéficiait pas des même droits politiques que d’autres portugais qui vivaient dans ces territoires. Voir à ce propos AGUIAR, Luiz, Livro negro da descolonização, Lisboa, Ed. Intervenção, 1990, 713p, p. 308 ; Dans le sillage de cette pensée, soutenue par O. Salazar, des extraits suivants se présentent également très élucidatifs : « Le Portugal met en œuvre, depuis des siècles, une politique d’harmonisation des races dans l’esprit du bien commun ». Cette politique traduirait « la compétence héritée par le Portugal de promouvoir des contacts entre peuples exempts de quelques soient les préjugées de supériorité ou de discrimination raciale », voir MONTEIRO, Manuel G., « A política ultramarina portuguesa perante os ventos da História »,……art. cit., p. 69 ; SALAZAR, O., « Problemas portugueses en Africa : Entrevista concedida pelo Senhor Presidente do Conselho à Revista norte-americana LIFE », art. cit, pp. 6-7.
8 Cf. SALAZAR, O., “É ilegígitimo da parte da Nações Unidas resolver discriminatoriamente contra Portugal ; a Assembleia não tem competência para declarar não autónomo territórios de qualquer potência », in Brado Africano, n°1804, 3 de Dezembro de 1960, p. 1.
9 Retouché à plusieurs reprises, cette loi détermina en 1954 pour qu’on accorde au colonisé le statut de « civilisé ou citoyen portugais » : « avoir plus de 18 ans ; parler correctement la langue portugaise ; exercer une profession, art ou office dont il perçoit un revenu pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses dépendants ou posséder des biens des biens gérant des moyens suffisants à cette fin ; avoir un bon comportement et avoir acquis l’illustration et des habitudes réputés indispensables pour l’application du droit public privé des citoyens portugais », Voir MAGODE, J.-KHAN, A., « O Estado unitário e a questão nacional : uma reflexão sobre o caso moçambicano », in MAGODE, J. (Editor), MOÇAMBIQUE, Etnicidade, nacionalismo e o Estado…..op. cit., p. 56.
1 GAXIE, D., cité, WIDMER, Jean, “Langues et configurations de l’espace public », op. cit.., p. 230.
2 GARFINKEL, H.,cité, WIDMER, Jean, op. cit., p. 231.
3 Voir l’annexe 14 : Demandeurs d’inscription sur les listes de recensement électoral auprès du Président de la Comission électorale, Lourenço Marques, le 20 mars 1954
4 Voir l’annexe 15 : Répartitions et services, militaires et militarisés, des corps administratifs et des Organismes corporatifs et de coordination économique. Personnel bénéficiant du droit du vote, d’après l’article 13° de la Loi n°2015, de 28 mai de 1946. Elections 1963-1963 ; voir aussi l’Annexe 16 : Direction des Ports, chemins de fer et des Transports de la Province du Mozambique. Personnel en condition d’être recensé en 1963. Elections, 1963-1963
5 Voir l’article : “A Eleição do chefe do Estado efectua-se no dis 25 de Junho” Notícias, 7 de Fevereiro de 1965.
6 Voir ANTUNES, J.-F., JORGE JARDIM, AGENTE SECRETO, …op. cit., p. 243 et 636.
7 Voir MACHATINE, Felisberto J., A família Machatine FULANE, Zandamela, Artes Gráficas, Maio de 1971 ; Voir aussi « Discurso do vogal Felisberto Machatine », cit., Notícias, 13 de Abril de 1966
8 Voir SILVA, T. Cruz, Igrejas protestantes e consciência política no sul de Moçambique : o caso da Missão Suiça, …..op. cit., p. 117.