6.1. Trajectoire biographique et représentation sociale de la démocratie

6.1.1. Approches du fait électoral

La naissante sociologie (politique) mozambicaine s’interroge différemment sur la pratique démocratique dans les espaces entre la tradition et la modernité. L’étude de B. Mazula et alli., très influencée par le moment de la construction des compromis entre les acteurs de l’AGP, se serait focalisée sur l’action des entrepreneurs politiques. Produits à partir des sommets des organisations à la recherche de nouvelles stratégies régulatrices du pouvoir, l’aboutissement des compromis entre les Partis, le consentement à la Démocratie, sont vus comme un phénomène redevable « à l’interception de l’expression de l’historicité et de la totalité »8 9. Leur approche s’avère porteuse à double titre : par la notion d’historicité, les entrepreneurs sont placés dans une situation de contraintes et de réflexion sur leurs trajectoires, leurs réalisations et leurs échecs (Guerre, marxisme, déstabilisation). Les effets négatifs de cette « (ir)rationalité », seraient à la base de contraintes, poussant ces mêmes entrepreneurs à la réconciliation nationale9 0 (la paix), identifiée comme le support de l’identité mozambicaine :

‘L’appartenance à la mozambicanité dépasse l’appartenance à un espace géographique, les frontières de la couleur de peau, de la race, de la religion ou d’idéologies et se met à l’écart de la totalité raciale ; elle devient à la fois un processus, une capacité historique et critique de l’intégration de l’individu ou du groupe dans la totalité sociale ; de ce fait, l’appartenance à la mozambicanité est auto-réflexive et émancipatrice, d’autant qu’elle rend possible l’acquisition d’une identité culturelle, trans-ethnique, trans-raciale, de pair avec la consolidation de la richesse de la diversité culturelle. La mozambicanité est, donc, un élément du processus de la construction de l’identité nacionale 9 1

Raisonnant toujours dans la perspective des entrepreneurs, B. Mazula met en relief leur capacité mobilisatrice, de pédagogues, ce qui expliquerait l’intégration par les mozambicains de la conscience favorable au changement des mentalités. Ces nouveaux acquis seraient, d’après B. Mazula, à la base de l’esprit du dialogue et de la conscience civique. Comme corollaire de l’éducation civique (par les pédagogues), on établit des liens entre l’individu et la société et entre ceux-ci et le projet social de la paix9 2, dont la réalisation crée un espace de construction de consensus communicatif9 3.

Par ses analyses, B. Mazula nous renvoie à un espace idéal de la pratique démocratique, semblable à celle où la modernisation a engendré la réalité de modernité politique (v.5.1). Si l’on cherche à expliquer comment, dans la diversité des espaces composant la mozambicanité, les individus se font l’opinion et la représentation du politique, on pourrait penser que cette réalité se produit seulement comme un reflet des discours politiques/action pédagogique des entrepreneurs. Corrélativement, on aurait tendance à associer la représentation sociale du politique à la socialisation politique par l’Ecole, les médias, sans vouloir mésestimer son action surtout dans les espaces urbains.

Luís de Brito s’est distancé, semble-t-il, de l’approche considérant le comportement électoral des individus comme un produit de l’orientation pédagogique entreprise d’en haut. Dans son article, « Le comportement électoral dans les premières élections multipartites au Mozambique »9 4, cet auteur associe le « vote » à la « compétence politique ». Cette dernière étant vue, dans le cas mozambicain, comme un patrimoine culturel inégalement distribué dans chaque espace, L. de Brito considère la compétence politique de formuler quelque discours politique que ce soit comme l’effet de l’interactivité de plusieurs éléments :

‘Le vote n’est pas une pratique arbitraire. Il exprime une disposition socialement constituée : les agents sociaux sont dotés de manières de percevoir, de sentir et de penser, qui sont le produit de leurs expériences, de leur position et de leurs trajectoires dans le monde social. Celles-ci fonctionnent comme des principes inconscients, qui conditionnent l’action et, le cas échéant, le vote. Pour ce qui est des premières élections multipartites au Mozambique, l’expérience des individus et des groupes sociaux ne peut être appréhendée en dehors de leurs relations avec le pouvoir politique (et l’Etat). Traduit sous la forme d’un rapport de proximité et de confiance, de l’exclusion et de l’hostilité, l’expérience apparaît comme l’un des facteurs déterminant du vote. Le vote s’inscrit dans un rapport de transaction : les dispositions les plus profondes des individus s’objectivent dans un contexte spécifique d’une élection, dans laquelle les facteurs conjoncturels son pris en compte. Ils participent à la construction de la perception/représentation des individus des partis politiques en compétition et dans l’évaluation des enjeux politiques du rituel électoral 9 5 . ’

L. de Brito ébauche ainsi des éléments intéressants pour le débat sur comportement électoral, au Mozambique. Le vote n’est pas une pratique arbitraire, il est une entreprise qui prend corps à force d’une rationalité socialement produite. L’opinion exprimée étant conjoncturelement située, elle s’inscrit dans un cadre de rapports de transaction. Par ailleurs, ce chercheur nous amène à saisir la spécificité du phénomène de segmentation sociale. Il s’opère non pas autour des moyens de production –comme l’affirment les chercheurs marxistes - mais comme une conséquence de la position des individus dans la chaîne d’échange (matériels et symboliques) avec « le pouvoir politique (et l’Etat) ».

L’espace d’étude étant celui du Mozambique, qu’on caractérise comme historiquement situé entre la tradition et la modernité, l’analyse de L. de Brito fait croire que l’acte électoral s’inscrit dans la logique du fonctionnement des marchés (politiques) élargis. Bien qu’à travers les notions de « vote urbain » et de « vote rural » il fasse relever les contextes où les électeurs s’expriment politiquement, L. de Brito n’a néanmoins pas avancé dans le sens d’éclairer un fait qui paraît important, du point de vue théorique : les individus étant situés dans une chaîne de relations verticales (relations de pouvoir) et horizontales (réseaux relationnels), comment sont-ils conduits à établir des liens d’identification (appartenance), d’indifférence ou d’hostilisation, des forces politiques en compétition ? « La construction de la perception/représentation des individus des partis politiques /…/ et des enjeux politiques du rituel électoral » dont parle L. de Brito, mérite d’être appréhendée autrement : pour ce qui est des espaces entre la tradition et la modernité, ces compétences ne relèvent-elles pas d’une combinaison de facteurs multiples, dont les réseaux sociaux en tant qu ‘espaces reliant des individus égaux et inégaux, dans un espace social ? N’y a-t-il un rapport entre les chaînes relationnelles des individus, définies par le partage d’informations, des biens matériels et symboliques, et des stratégies communes aux enjeux politiques ?

Lorsqu’on parle de la démocratie au suffrage universel, on se réfère théoriquement à une pratique de citoyenneté active, c’est-à-dire à un exercice d’un choix électoral toujours conflictuel, en fonction du rapport entre l’attente et l’offre politique. Suivant Daniel Gaxie9 6, deux moments sont à retenir en ce qui concerne l’apprentissage de la pratique démocratique, qui définissent également deux contextes de l’accomplissement de la fonction sociale du vote, dans le contexte des pays occidentaux.

Le premier est celui des marchés censitaires, qui correspondent à des espaces politiques à faible institutionnalisation politique. Le fonctionnement de ceux-ci relevait de marchés restreints, les candidats comme les électeurs sont des notables, disposant d’une fortune personnelle, des capacités intellectuelles, d’un capital de relations (avec les pairs et les clients) et de notoriété (lié à la territorialisation dans l’espace local des différentes espèces de capital possédées). Les transactions y sont personnelles, non spécifiques et souvent égalitaires. Les candidats ont une connaissance directe des électeurs et engagent avec eux des relations de face-à-face. Ces interactions sont d’abord des relations d’échange de services et de soutiens : les électeurs sollicitent de leur député et les députés sollicitent pour leurs électeurs des biens matériels ou symboliques privatifs, dont on s’approprie individuellement.

Le second moment se produit en conséquence de la création de marchés politiques élargis, qui remontent très loin dans le passé et paraissent très synchronisés avec d’autres transformations sociales : l’allongement de la durée de la scolarisation, la généralisation des relations marchandes, l’urbanisation et la construction de l’espace public comme espace de médiation pour tous les segments sociaux composant la société globale. Si l’introduction du suffrage universel masculin direct n’a fait que bouleverser les marchés censitaires, l’octroi de droits de vote aux femmes a rajouté une pratique supplémentaire favorable à la socialisation politique pour la démocratie. On a par ailleurs assisté au retrait des réseaux de sociabilité quotidienne, familiaux, communautaires, religieux. Dorénavant, les comportements électoraux prendront pour assise la trajectoire des groupes, leurs positions dans la chaîne de la segmentation sociale et leurs expériences négatives ou positives, à l’égard du pouvoir politique. A ce propos, c’est à juste titre que D. Gaxie remarque les faits suivants :

‘Les dispositions électorales dépendent /…./ de la position dans les hiérarchies et sous-hiéarchies sociales, donc dans le système des clivages constitutifs de la structure sociale. /…./ l’orientation du vote varie avec la position dans le clivage social (indépendant/salarié) et la position hiérarchique dans chacun des deux univers, /…/. Mais l’appartenance d’un individu à une catégorie socioprofessionnelle est non seulement un indicateur (parmi d’autres comme l’âge, le sexe, le lieu de résidence, etc) de sa situation sociale actuelle mais aussi, tendanciellement de son origine sociale, donc de sa socialisation. Le vote est expérience collective qui relève et réactive l’appartenance à des groupes sociaux en même temps qu’il dépend de cette appartenance et de la disposition des groupes dans le système de clivages entre les groupes 9 7 .’

On ne mésestime pas l’hypothèse que certaines des pratiques typiques de la démocratie à l’âge de marchés censitaires, ou celles de la période des marchés élargis, soient identifiables dans la pratique démocratique dans des pays entre la tradition et la modernité. Au Mozambique, où la démocratie multipartite apparaît à la fois comme un processus de mise en termes de la guerre et de transition de la tradition à la modernité politique, le concept d’espace social s’avère d’une portée explicative du comportement électoral. Mus par la logique de l’Etat, les partis se présentent certes à structure transethnique. Mais dans l’Etat postcolonial, vecteur décisif des inégalités fondamentales et, de ce fait, l’objet de la compétition politique, la dimension sociale de l’espace est indissociable d’autres facteurs de la mobilisation politique.

Le Mozambique est bien un cas d’illustration d’un Etat à diversité d’espaces. Société globale historiquement redevable à l’assemblage d’espaces sociaux, chacun de ses espaces entretient paradoxalement des degrés variés de l’économie moderne et des sous-systèmes culturels traditionnels. La ville de Maputo, au Sud, plus proche de l’Afrique du sud, se présente comme un pôle de développement. La dynamique sociale et économique relève de son statut de Capital du pays aussi bien que des échanges avec l’Afrique du sud. En plus de la coexistence de divers groupements religieux (catholiques, protestants, musulmans)9 8 , la ville de Maputo, point de convergence de membres de plusieurs ethnies, est devenue cosmopolite. Dans les provinces du Sud du pays, la diversité linguistique et religieuse est aussi observable : on se rend compte de deux groupements ethnolinguistiques, les changanes et ba-chopis, à Gaza ; les ba-chopis, les ba-tonga et les tswa, à Inhambane. Des églises catholiques et protestantes-syncrétiques parsèment ces sous-espaces9 9. Du point de vue linguistique, religieux et du niveau de développement, les différences sont également repérables au Centre et au Nord du pays.

Cette multiplicité d’allégeances étant prise en compte, on cherche à montrer que les expériences, la mobilisation politique et les rationalités justificatrices du vote ne peuvent être appréhendées qu’à la lumière des structures de signification de chaque sous-espace. S’il est vrai qu’on constate au Mozambique des groupes dont la parole témoigne de l’incorporation du discours de la modernité politique, il n’en est pas moins vrai que cela ne concerne qu’une minorité. La plupart de ceux qu’on appelle les « citoyens » restent attachés à leurs cultures de Terroir. Des notables et des entrepreneurs politiques s’identifiant à certains espaces ethniques, grâce à leur ancrage dans l’espace respectif, s’avèrent d’autant plus dotés de compétence communicative qu’ils réussissent à entreprendre la mobilisation politique. Cette territorialisation de la communication politique dans le cadre de société globale traduit le phénomène de la déconcentration politique.

L’enjeu de cette démarche est de rendre compte que l’articulation entre l’ordre (politique) global et l’ordre (social) « local » passe, la communication politique étant nécessaire, par un fait incontournable : d’abord, la prise en considération de l’individu et des groupes sociaux dans leurs rapports sous la dimension verticale (pouvoir local) et horizontal (réseaux relationnels) ; ensuite, la mise en rapport des expériences définissant la rationalité du vote et du discours (savoir) local. Traduit dans les habitus, coutumes et symboles relatifs au pouvoir, à l’autorité, à la participation et à la représentation, ses normes sont aisément accessibles aux élites aussi bien qu’aux simples citoyens. Dans le contexte entre la tradition et la modernité politique, la communication étant nécessaire, la combinaison de ces éléments semble fondamentale pour la saisie de l’opinion politique, dans chaque espace.

Par rapport à ces espaces, contrairement au schéma causal d’explication du vote100, on s’appuie sur les présupposés suivants : d’abord, on revient à la pensée d’A Degenne et M. Forsé, pour dire que « Les gens appartiennent à des catégories mais aussi à des réseaux et les catégories ne sont que le reflet des relations structurales qui lient les individus »101. Le vote, selon le schème structural d’explication, dépend aussi des relations d’un électeur avec ses proches, parents, amis, compagnons de travail, c’est-à-dire de sa situation dans des réseaux et des messages politiques que ces relations sociales font circuler. Ensuite, on cherche à valider les conclusions de l’étude menée par Katz et Lazarsfeld (1955)102, au sujet de la formation de l’opinion au profit de l’innovation, dans une petite ville du Middle West américain. D’après ces acteurs,

Tout d’abord, faut-il que la personne prenne connaissance de l’idée, du comportement ou de l’objet nouveau. Dans notre société, cette connaissance lui vient le plus souvent des médias, mais aussi de ses contacts avec des agents spécialisés ou par des voisins, amis ou parents. Quelle que soit l’origine de cette information, elle se diffuse toujours plus vite que l’innovation, selon pourtant la même courbe en S.A toutes les étapes de la diffusion, il faut un certain temps avant qu’un individu informé se décide à adopter l’innovation, temps d’ailleurs plus court chez les pionniers, un peu plus long chez les innovateurs, et qui s’allonge encore lorsqu’on arrive à la majorité. Ce délai est nécessaire à ce qu’un individu se persuade des avantages de l’innovation. Sur ce point, toutes les études confirment que les relations personnelles jouent un rôle essentiel. C’est surtout dans la mesure où voisins, parents ou amis confirment et légitiment l’information reçue que l’individu se décidera finalement à adopter l’innovation103.

Pour ce qui est de l’étude de la formation de l’opinion dans un espace entre la tradition et la modernité, cette pensée a la mérite de rendre compte que tous les membres d’un réseau ne sont pas également susceptibles d’influencer la décision d’un individu. Certains pourront jouer le rôle de leader d’opinion et d’autres non, la distance sociale entre les leaders et les autres étant une variable fondamentale du mécanisme d’influence. Dans les sociétés traditionnelles hiérarchisées, les leaders doivent être des notables assez différents de la masse, mais sans plus, pour ne pas susciter une réaction de rejet. De ces observations, Katz et Lazarsfeld ont pu tirer quelques enseignements généraux : Tout d’abord, chaque champ de décision et chaque milieu social a un schéma d’influence qui lui est propre ; en second lieu, l’influence interpersonnelle horizontale (au sein de la même strate sociale) est plus importante que l’influence sociale (de haut en bas de l’échelle sociale) ; enfin, l’intérêt pour le domaine est toujours plus élevé chez les influents que chez les autres. Cela explique que les leaders de l’opinion s’engagent dans la recherche de l’information et se mobilisent pour la comprendre. Du fait de leur comportement actif, suivant Katz et Lazarfeld, c’est donc essentiellement à travers les leaders d’opinion que l’information utile est acquise. Ce n’est qu’ensuite que ces leaders peuvent exercer une influence efficace.

Ce schéma nous paraît utile à deux égards. D’abord, sert à corroborer que les espaces sociaux sont structurés ; deuxièmement, il permet d’appréhender que ce soit dans le contexte d’une structure à dimension toujours verticale et horizontale que les individus et groupes sociaux interagissent socialement. Les individus appartenant à un système social ont l’opportunité de saisir et d’entrer en contact avec des individus égaux et inégaux de leur espace. Ces liens sont à la fois imprégnés de valeurs, de modes de représentation, des symboles de l’espace. Etant validés sur le plan de la communication interpersonnelle, ces références deviennent des modèles prédictifs des comportements ; enfin, la structure prédictive des comportements de gens s’avère à la fois un effet de la position de centralité et de ressource de l’action pour les notables.

Très influents sur l’espace, les notables sont, d’une part, des intermédiaires entre le cercle dont ils sont issus et d’autres cercles impliqués dans l’exercice du pouvoir.. Cette position se reproduit à travers le rapport de confiance qui s’établit grâce aux avantages qu’il procure à sa clientèle, mais aussi parce que cette clientèle lui permet d’être reconnu dans les cercles du pouvoir. Dans le contexte entre la tradition et la modernité, l’expérience des individus est, sans aucun doute, un facteur explicatif des préférences des individus et de l’opinion politique. Par ailleurs, la capacité d’influence et la dimension d’échanges dont se nourrit le capital social des notables se ressentent comme des éléments également intervenants dans ce processus de construction sociale du vote.

Notes
8.

9 Cf. BRAZAO, Mazula, “Apresentação », in BRAZAO, Mazula (Direcção), Moçambique, eleiçoes, democracia e desenvolvimento….pp. 19-21, p. 20.

9.

0Cf Declaração Conjunta, de 7/08/1992, cité, BRAZAO Mazula, « Eleições e paz », BRAZAO, Mazula, (Direcção)….op. cité, pp. 23-77, p. 30.

9.

1 Cf. BRAZAO, Mazula, idem.

9.

2 Ibidem, p. 45.

9.

3 Ibidem., p. 47.

9.

4 Cf. BRITO, L., “O comportamento eleitoral nas primeiras eleiçoes multipartidarias em Moçambique », in BRAZAO, M., (Direcçao), Moçambique, Democracia, Eleiçoes e Desenvolvimento….op. cit.., pp. 473-499.

9.

5 ibidem, p. 476.

9.

6 Voir GAXIE, Daniel, « Le vote comme disposition et comme transaction », GAXIE, Daniel (sous la direction de), Explication du vote : Un bilan des études électorales en France, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1985, 220p, p. 11-30.

9.

7 Ibidem, pp. 21-23.

9.

8 Voir l’Annexe 4: Carte ethnique et religieuse du Mozambique.

9.

9 97 Voir l’Annexe 4: supplément à la Carte ethnique et religieuse du Mozambique. Cf. PNUD, Moçambique. Crescimento económico e desenvolvimento humano : Progresso, obstáculos e desafios. Relatório nacional do desenvolvimento humano, Maputo, PNUD, 2000, p. 19.

1.

00 D’après Berthelot (1990), le schème causal réduit les acteurs sociaux à leurs attributs et sont mis en relation entre eux. Par exemple, on cherche à expliquer le vote des électeurs par leur catégorie d’âge ou d’occupation, par leur opinion envers les chefs de parti, etc. Ces entreprises d’explication ont donné des résultats intéressants, mais qui ont été jugés insuffisants. Voir LEMIEUX, V., Les acteurs sociaux….op. cit., p. 4.

1.

01 DEGENNE, Alain-FORSÉ, Michel, cités, ibidem, p. 5.

1.

02 KATZ et LAZARSFELD, cités, DEGENNE, A.-FORSÉ, M., Les réseaux sociaux…op. cit., pp. 186-188.

1.

03 Idem.