5 - 8 : Les ressources 

Rappelons que les ressources retenues sont celles des traitements/salaires mensuels déclarés ; ni les autres ressources (mobilières ou immobilières), ni la fortune personnelle ne sont prises en compte parce que non déclarées systématiquement.

• relativement à l’âge de l’enfant : mis à part le 1° niveau non significatif, les postulants des quatre autres niveaux attendent un enfant de moins de trois ans dans des proportions situées entre 63 et 70% ; remarquons néanmoins que 42% du dernier niveau attendent un bébé (30% pour le 2°; 21% pour le 3°). Cette préférence rejoint celle repérée quant au niveau d’études.
• relativement au sexe de l’enfant : cet écart repéré dans le niveau 4 semble se confirmer. Si 85% des niveaux 2 et 3 n’attendent pas un enfant de sexe déterminé, ils ne sont «plus que » 78% dans le niveau 4. Cet écart peut également être mis en lien avec le même écart constaté dans le niveau 5 des niveaux d’étude.
• relativement à l’origine de l’enfant : la proportion d’absence de discrimination semble s’accroître avec le niveau de ressources : 38%, 41% et 49% pour le niveau 4 . Cette lecture peut encore être mise en relation avec la tendance liée au niveau d’étude.

Compte tenu de cette relation entre capital financier et capital culturel, nous ne retiendrons que le second qui paraît plus fin, plus correctement catégorisé. Le capital financier confirme la tendance selon laquelle la discrimination quant à l’origine de l’enfant serait moindre, confirme que le souhait d’accueillir un bébé de moins de 1 an est plus fort (ou plus fortement présent dans la possibilité d’y parvenir ?), et enfin confirme que l’attente d’un enfant de sexe déterminé est également plus fortement exprimée.