11 - 3 - Discrimination par rapport à l’origine de l’enfant : 

31 - Discrimination et motif de la demande

Sur 26 dossiers, 14 font une discrimination.

Ces 14 candidats se décomposent ainsi :

  • 9 motivent leur demande d’adoption par une stérilité réelle ou pas : soit 65 %
  • 5 la motivent par une infécondité ou un autre motif.
  • 1 seul candidat «stérile » ne fait pas de discrimination.

Donc, sur 10 candidats «stériles », 9 font une discrimination ; 1 n’en fait pas.

Sur, 16 candidats non stériles : 5 font une discrimination.

Et parmi ces 5 couples, 4 ont déjà des enfants.

Plus la blessure de l’infécondité/stérilité est forte, plus la discrimination est forte dans les représentations.

Cette discrimination est également déterminée par la structuration familiale dans le souhait des parents de ressemblance de la fratrie.

Cette discrimination se décompose en deux catégories :préférence exclusive pour un enfant européen et discrimination pour un enfant né en Afrique  et préférence exclusive pour un enfant d’origine européenne : sur les 9 couples «stériles » : 5 disent vouloir adopter un enfant «européen » donc leur ressemblant physiquement. Parmi les 6 candidats «inféconds » faisant une discrimination : 3 disent vouloir accueillir un enfant européen.

Nous avons donc la même proportion dans l’une et l’autre catégorie.

Mais, ce rapport change si nous le mettons en liaison avec le nombre total des candidats inféconds :

  • pour un enfant européen :
    • 5/9 de candidats stériles : 55%
    • 3/16 de candidats inféconds : 20%
    • (1 candidat stérile ne faisant pas de discrimination)

Donc 55% des candidats stériles veulent adopter un enfant d’origine européenne.

Ils sont 20% chez les candidats inféconds