Critique relative aux « méthodes » dans les trois champs.

Cette étude nous renverrait vers la confrontation de l’enseignant à des préceptes d’ordre didactique que l’enseignant devrait décoder grâce à une analyse située sur le plan didactique et d’autant plus difficile à mettre en œuvre, à cause de l’exhortation à la liberté d’organiser son enseignement. Cela ne renforce t-il pas les auto représentations au sens de certitudes personnelles, quant à la manière d’organiser ses cours même si l’incitation à penser, non plus seulement l’enseignement mais l’apprentissage est bien réelle depuis la sixième ? Ce qui peut être critiquable, c’est le côté devinette de ladite exhortation : qu’entendre par activité  de l’élève ? A quoi cela renvoie t-il pour l’enseignant ? A quelle(s) vérité(s) peut il adhérer à travers ces intitulés ? Invite t-on l’enseignant à penser l’organisation de la classe ?

Nous estimons que la notion de vrai en matière de méthode, n’émerge pas vraiment de la lecture des programmes que peut faire un enseignant pris dans son quotidien d’autant plus que le professeur de 1995, ayant une certaine expérience, a été confronté à un certain nombre de réformes, ce qui l’a rendu de plus en plus sceptique et de moins en moins vigilant vers l’évolution et de sa discipline et de la manière de construire du sens.

Autrement dit, ce ne sont pas les méthodes qui génèrent de la valeur à la notion de vrai (pour l’enseignant), au sens où O. Reboul l’entend, « la valeur de la vérité, c’est qu’on est prêt à lui sacrifier non seulement ses habitudes et ses illusions les plus chères, mais, même s’il le faut, son désir de savoir » 192 .

Notes
192.

REBOUL O. opus cit p. 38 et 39.