Troisième obstacle.

Nous pensons que les programmes font l’impasse sur un enseignement de l’idée du vrai au profit d’un développement de l’usage du vrai sous l’angle utilitariste à travers l’exercice de la preuve : entraîner les élèves à prouver ne les renseigne en rien sur les spécificités du vrai en mathématiques. On privilégie là encore l’usage de l’outil au détriment de ce à quoi l’outil pourrait servir sur le plan conceptuel. On entretient l’idée que le vrai est au bout de l’exercice de la preuve et que son existence ne fait pas de doute.