b) Dimension contextuelle de la situation d’éducation.

Nous l’avons déjà un peu ébauchée précédemment lors de l’ancrage de l’idée du vrai plus particulièrement dans les programmes et les classes évoquées.

Cependant nous ne pouvons pas ignorer que les élèves ne sont pas neufs par rapport à ce travail puisqu’ils ont contracté dès la 6ième l’habitude à argumenter. Argumentation dont la finalité réside dans le dire vrai ou faux et dans l’entraînement systématique à prouver. C’est en nous appuyant sur cette habitude que nous pouvons envisager de préparer un travail plus spécifiquement orienté non plus vers le dire vrai ou faux, mais vers la prise de conscience de la spécificité mathématique pour déterminer le vrai ou le faux afin de favoriser un travail sur la pensée du vrai et du faux. Nous prenons pour appui leur expérience du vrai et du faux pour essayer, par un ensemble de pratiques plus ciblées, de favoriser le rôle émancipatoire de l’enseignement des mathématiques, via le déplacement des représentations des élèves sur l’idée du vrai .