variables liées au groupe classe seulement : niveau

Les élèves de 4ième E pour les trois quarts d’entre eux environ ont en général un passé scolaire bon, voire excellent pour certains. C’est ce qui a motivé leur parcours post CM2 dans une classe de 6ième E de la part de leurs parents (pression forte, sous réserve tout de même de l’avis de l’institutrice concernée) où ils ont pratiqué depuis la 6ième deux langues (ce qui dans les instructions pour la rentrée 1999 est prohibée). Il s’agit de l’anglais (initiation depuis le CM) et l’allemand. L’image de ces élèves dans le collège est particulièrement forte. Quelques élèves des autres classes n’hésitent pas à leur conférer un statut « d’intello ». Du côté de la gente enseignante cette tendance n’est pas entretenue ouvertement, mais au niveau des pratiques et du contrat, il n’y a pas toujours une volonté commune de non différenciation, entre tous les professeurs. Leur niveau global de classe est en général au dessus des autres classes de 4ième si l’on prend pour référence la « moyenne » de classe. Leur rapport au travail dans le cadre des mathématiques ne pose pas de problème. Dès la 4ième ,ces élèves, pour 70% d’entre eux ont été associés à d’autres élèves venant de 5ième classique (entendre par là, sans la pratique de deux langues vivantes).

Sur le plan du niveau, les élèves sont répartis en très bons, bons, moyens, faibles (pour une minorité).

La classe de 4ièmeA présente une configuration inverse de celle des 4ième E du point de vue de la proportion d’élèves pratiquant deux langues depuis la sixième. En ce qui concerne la composition de la 4ième B aucun des élèves ne pratiquent l’allemand comme deuxième langue. En général, les élèves de 4ième A et 4ième B ont des parcours plus sinueux voire même chaotiques pour certains. Pour quelques uns, le latin est une option à laquelle ils n’ont pas voulu renoncer (il s’agit d’une minorité).

Sur le plan du niveau global de classe on retrouve les typologies classiques grossièrement qualifiées de bons, moyens, faibles dans des proportions qui ne sont pas forcément égales. Leur rapport au travail est parfois plus problématique pour certains, que dans la 4ièmeE (et ce, dans beaucoup de matières).

Pour les troisièmes, les considérations ci-dessus sont les mêmes.