Deuxième étape : examen des données.

Descriptif du contenu.

Les représentations de l’échantillon et de la classe ne font pas apparaître de différences sensibles au niveau de l’émergence des acceptations et rejets des propositions surtout dans les classes de 3ième E et 3ième A. Les différences s’expliquent plutôt par les variations (modestes) des rangs qu’occupent ces acceptations ou ces rejets de propositions.

En effet, l’homogénéité entre le groupe classe et l’échantillon est la plus frappante dans la classe de 3ième E. Suivent après les 3ième A. En revanche, en 3ième B, sur les quatre propositions les plus rejetées il n’y en a qu’une de commune entre le groupe classe et l’échantillon.

Si l’on considère les trois premières propositions les mieux acceptées, on note l’unanimité des trois classes par rapport à la proposition 5 tandis que si l’on se penche sur les deux propositions les plus rejetées le consensus se fait autour de la proposition 1.

Le nombre de propositions communes acceptées entre les 3ième E et les 3ième A est le même que celui qui existe entre les 3ième E et les 3ièmeB. Toutes les propositions qui sont rejetées en 3ième E le sont en 3ième A (à l’exception de la proposition 3) mais cette remarque ne s’applique pas ni entre les 3ième E et les 3ième B ni entre les 3ième A et les 3ièmeB.

On remarque également que les 3ième E rejettent moins de propositions que les deux autres classes.

Il semblerait d’une part, qu’il y ait des similitudes et des oppositions à la fois entre les classes de 3ième E et 3ième A et que d’autre part, la classe de 3ième B se démarque des deux autres sur le plan des associations entre les acceptations et les rejets des propositions ainsi qu’au niveau des rangs que certaines propositions détiennent.