Du point de vue pédagogique.

Dans le registre des attitudes et postures, les écrits des élèves montrent que ces derniers n’ont pas été rebutés par le type de travail qui leur a été réclamé puisqu’ils s’y sont régulièrement prêtés et de manière durable bien que les travaux aient été à caractère facultatif.

La qualité des réflexions, toujours analysée dans le cadre de leurs écrits, prouve également l’intérêt qu’ils ont manifesté à l’égard de questions qui ont été jugées parfois bien abstraites par leurs enseignants de français par exemple.

Le fait que les élèves aient toujours respecté les échéances temporelles qui leur étaient imposées marquent leur investissement par rapport à des questions qui ne leur rapportaient cependant pas directement de profit du point de vue « points à gagner » dans les moyennes. Cela prouve (si besoin était) que des élèves de 4ième et de 3ième sont capables de s’engager de manière « gratuite » et sont capables de se détacher de la logique du faire sous condition d’obtention de points.

Sous cette hypothèse d’adhésion globale (vérifiée par les phases écrites) il est intéressant de noter que le déplacement de l’idée du vrai ne semble pas être influencée de manière significative par la variable niveau et que l’enseignement de l’idée du vrai n’est pas réservé à une élite.