Contribution de l’enseignement de l’idée du vrai aux fondements d’une culture mathématique.

Si comme l’avance Durkheim, « il n’y a que deux catégories d’objets auxquels il est possible d’attacher la pensée. C’est l’homme, d’une part, la nature, de l’autre ; le monde de la conscience et le monde physique » 388 nous avançons que l’idée du vrai en mathématiques ne cesse d’approfondir et de développer de l’humanité sous les conditions que l’enseignement fournisse la clé qui ouvre les portes d’une culture mathématique. Tant que l’enseignement des mathématiques imposera des dogmes, le modèle éducatif promu interdira la juxtaposition entre enseignement et émancipation. L’œuvre de réconciliation pourrait alors advenir du « magister constructeur des situations » 389 en quête de porter l’être à un degré toujours plus élevé d’accomplissement. C’est alors qu’il soumettrait son enseignement de l’idée du vrai en particulier, au respect des cinq considérations que nous définissons tant la « science naît dans les problèmes et finit dans les problèmes» 390  

Notes
388.

DURKHEIM E - L’évolution pédagogique en France - Edition PUF (2ième) . 1969. p.366 cité par KERLAN A. - La science n’éduquera pas . Comte, Durkheim, le modèle introuvable - Edition Peter Lang. 1998. p.82

389.

Michel Develay désigne ainsi l’enseignant dans quelle école voulons-nous ? opus cit.p.108.

390.

POPPER K. - La quête inachevée - Edition Calmann Lévy - 1986. p.185.