IV.1.1.Perception d'un espace matériel collectif.

Les deux sites retenus sont étudiés à des échelles un peu différentes : il s'agit dans le cas de Gennevilliers d'un seul immeuble et dans le cas de Garches d'un groupe de bâtiments formant une résidence. Le choix de ces différentes échelles repose sur une interprétation de la matérialité et des représentations collectives de l'espace étudié, qui permet de dégager la cohérence de l'espace collectif. Les architectes, les constructeurs et les gestionnaires de ces immeubles ont tous contribué, en travaillant à l'échelle de l'immeuble ou de la résidence, à la rendre perceptible. Ainsi, un ensemble de détails observables convergent pour rendre tangible l'unité de ces espaces.

D'autre part, l'aspect collectif de l'espace matériel est aussi rendu perceptible par le partage de son usage, qui donne lieu à de multiples sources de conflits possibles et à de multiples solutions négociées.