VI.3.1.3.Recommencer les travaux de réhabilitation.

D'autres locataires, insatisfaits des travaux réalisés, n'hésitent pas à les refaire. Ce comportement est notamment celui des habitants de l'immeuble Paul Eluard, mécontents de la mise en peinture des pièces humides :

• «Pour eux, ils ont fait une couche de peinture, et puis, comme ça n'allait pas, j'ai dit : « laissez comme ça » , et moi, je ferai le papier après. Voilà, on a refait les papiers. » (n°10, Gennevilliers, femme).
• « Et puis on a refait la peinture dans la cuisine, mais bon, c'était à refaire parce que ça s'écaillait. Même la salle de bain, c'est pour ça, j'ai refait, j'ai mis du papier dans la cuisine. Donc là, ça ne bouge plus. – C'était la peinture de la réhabilitation ? – Oui, voilà, alors ça ne tenait pas, ça se décollait, c'était atroce. » (n°14, Gennevilliers, femme).

Dans ces cas, les travaux de peinture sont mis en cause aussi bien sur le choix des matériaux (la peinture est considérée comme étant de mauvaise qualité), que sur la mise en œuvre (travail peu soigné). Les habitants décident alors de poser du papier, ce qui est une façon de répondre aux problèmes techniques de peinture, mais aussi de se distinguer très nettement des autres locataires qui se sont contentés de la peinture de l'office. Ces habitants montrent de la sorte à la fois leur degré d'exigence et leur détermination à y répondre.