Les congrès et AG

Les congrès et AG sont ouverts à l’ensemble des adhérents du syndicat. En pratique, ils ne réunissent qu’une petite partie des adhérents.

La participation aux congrès
  Nombre total de présents Nombre de femmes (taux de féminisation) Nombre d’adhérents représentés
Congrès nov. 1994 (CR) 25 7 (= 28%) 0
Congrès mai 1997 (CR) 268 - - -
Congrès n°1 (J1) 40 - 26
Congrès n°1 (J2) 39 - 24
Congrès n°2 24 - 12
Congrès n°3 (J1) 29 8 (= 27,5%) 19
Congrès n°3 (J2) 30 7 (= 23,3%) 19
La participation aux AG
  Nombre total de présents Nombre de femmes (taux de féminisation) Nombre d’adhérents représentés
AG (jan. 1995) (CR) 24 7 (= 29,1%) 6
AG (juin 1995) (CR) 21 3 (= 14,2%) 15
AG (nov. 1995) (CR) 21 - 10
AG (oct. 1996) (CR) 26 10 (= 38,4%) 8
AG n°1 35 10 (= 31,2%) 24
AG n°2 35 11 (= 31,4%) 14
AG n°3 (J1) 33 10 (= 30,3%) 8
AG n°3 (J2) 35 11 (= 31,4%) 11
AG n°4 18 6 (= 33,3%) 11
AG n°5 19 6 (=31,5%) 22
AG n°6 35 8 (= 22,8%) 14

La progression du nombre d’adhérents n’entraîne pas une augmentation proportionnelle du nombre de participants aux réunions syndicales. Si l’on rapporte la moyenne du nombre de participants aux trois assemblées générales qui se tiennent en 1995 au nombre total d’adhérents en 1995 (= 86), le taux de participation moyen est de 25,5%. Si on fait la même chose pour l’année 2002 (AG n°4, 5 et 6), le taux de participation moyen, avec un nombre total d’adhérents de 190, est de 12,63%. Il est vrai que deux des AG qui se tiennent au cours de l’année 2002 ont connu une participation particulièrement faible. Depuis l’AG n°1, c’est-à-dire depuis 1998, la participation « normale » semble s’être établie autour de la trentaine, entre 30 et 35. Pourtant, depuis 1998, le nombre d’adhérents a progressé. De 122 en 1998, il est passé à 190 en 2002. Quant à la participation aux congrès, elle ne semble pas significativement plus élevée que la participation aux AG.

La participation des adhérents aux réunions syndicales est donc restreinte. Elle l’est d’autant plus que ce sont souvent les mêmes personnes que l’on retrouve d’une réunion à l’autre. Il y a là encore un noyau de participants réguliers, qui font partie des militants les plus investis dans l’organisation.

Les difficultés de plus en plus réelles pour se voir accorder une autorisation d’absence syndicale peuvent expliquer en partie cette faible participation. Mais elle n’explique les absences que d’une très petite part des absents. On peut ajouter aussi les réticences du côté de chez certains adhérents pour demander une autorisation d’absence, liées à la crainte se trouver stigmatisé par ses collègues de travail ou à la crainte de se faire mal voir par son supérieur hiérarchique. Il faut aussi prendre en compte le manque d’intérêt et la perception des discussions syndicales comme une perte de temps, une pratique inutile.

Notes
267.

Au cours d’une même réunion, la participation fluctue : il y a des arrivées tardives, des départs anticipés. Le comptage est alors délicat. Il l’est plus encore pour les réunions de BS que pour les AG et congrès. En effet, dans le cours de la réunion de BS, les participants font de fréquents va-et-vient entre la salle de réunion et les bureaux, sortant ainsi, de manière plus ou moins prolongée, du cadre de participation collective et se désengageant de la situation de délibération. Le chiffre retenu ici représente la participation moyenne observée sur une journée de réunion (ou une demi-journée quand celle-ci ne dure qu’une demi-journée). Il fournit une indication sur la participation.

268.

Nous n’avons pas retrouvé dans les archives le compte rendu de ce congrès mais uniquement les documents préparatoires. Nous n’avons donc aucune indication sur la participation.