A Jean-Marie,
A mes parents.
… hay cosas que sólo se dejan ver
mientras se sube hacia atrás…
Nous tenons à remercier ici Monsieur Jacques Poulet, notre directeur de recherches, pour sa bienveillance, ses encouragements et ses conseils.
Ces recherches n’auraient pu être menées à bien sans l’aide de Madame Aurora Bernárdez ; qu’elle soit remerciée de sa confiance.
Ce travail a nécessité une importante recherche de terrain. De nombreuses personnes nous ont aidée chemin faisant, par leurs témoignages, leurs conseils ou leurs archives personnelles. Nous souhaitons ainsi remercier :
En France : M. Saúl Yurkievich, Mme Gladys Yurkievich, M. Philippe Bataillon, Mme Mona Huerta, M. Alberto Manguel, Mme Raquel Thiercelin, M. Jacques Depreux, M. Daniel Gile, l’équipe d’ATLAS et son directeur, M. Claude Bleton, ainsi que Mme Monique Girasoli et M. Hubert Ribérac.
En Espagne : M. Daniel Mesa Gancedo, Mme Françoise Rosset, l’équipe de la Casa del Traductor de Tarazona ainsi que M. Nacho Broto Blasco.
Aux États-Unis : M. Gregory Rabassa et Mme AnnaLee Pauls.
En Argentine : M. José Luis Boquete, Mme Mercedes Dipp, M. Héctor Yánover, Mme Josefina Delgado, M. Lucio Fernández Blanco, Mme Natacha Guthmann, M. Pablo Medina, Mme Georgina Ciccio, Mme Isabel Terragni et M. Rodrigo Godoy.
Une partie de ce travail a été réalisée à La Casa del Traductor de Tarazona (Espagne).
L’École Doctorale Humanités de l’Université Lumière Lyon II a contribué au financement de ces voyages de recherches.
L’enjeu de cette thèse est en quelque sorte de partir du méconnu pour aboutir à une révision du connu dans l’œuvre de l’écrivain argentin Julio Cortázar (1914-1984). Nous souhaitons ainsi mettre en lumière le Cortázar traducteur : ses traductions littéraires, de l’anglais et du français, valent en tant que textes, en tant que démarche et en tant que formation littéraire. Nous proposons ensuite une problématisation de son œuvre propre vis-à-vis de la traduction : cette dernière est intimement liée au processus de l’écriture. Enfin, à cette lumière, nous revenons vers un objet plus familier : l’activité si particulière du lecteur dans Rayuela, que nous envisageons hors des représentations classiques du « lecteur complice ». Nous essayons de montrer que cette activité du lecteur est plutôt à penser en continuité avec la pratique de la traduction littéraire par Cortázar.
The aim of this thesis is to start from the forgotten or undervalued to end up in a revision of the famous parts in the work of Julio Cortázar (1914-1984) the Argentinian writer. We hope to highlight Cortázar the translator : his literary translations, from English and French, are valuable as texts, for his reasoning process, and for his literary education. Then, we suggest to question his works proper in relation to translation, which is intimately connected to the process of writing. Finally, in the light of this aspect, we come back to the more familiar : the peculiar state of activity of the reader in Rayuela, that we consider out of the classical approach of the « reader of complicity » (« lector cómplice »). We try to show that this reader's activity should be viewed as a continuity of Cortázar's experience of literary translation.