Traductions et Traducteurs dans la maille des textes de Julio Cortázar

Nous avons vu jusqu’à présent que Cortázar était un traducteur chevronné et que ces traductions offraient de nombreux rapports intertextuels avec ses propres œuvres. Nous avons vu également qu’il utilise des recours propres à l’écriture lorsqu’il traduit de la poésie et qu’il y a une problématique de l’auto-traduction dans une partie de son œuvre, qui est recréée en espagnol par son auteur. Nous allons à présent essayer de montrer que beaucoup des textes de Cortázar sont traversés par des traductions 378 , et qu’elles ont souvent un rôle moteur dans leur production.

Notes
378.

Notre propos ici n’est pas de donner un recensement exhaustif, mais une problématisation de ce rapport entre traductions et textes propres.