Interlude

Il y a donc véritablement une problématique de la traduction qui parcourt toute l’œuvre de Cortázar, qu’il s’agisse des textes critiques, des contes, des almanachs ou des romans. La traduction y est intimement liée à la lecture (à celle de Cortázar et à celle du lecteur final) ainsi qu’à la production du texte, pour l’analyse aussi bien que pour l’économie du récit. Cortázar utilise ainsi la figure du traducteur comme recours narratif, soit en se mettant lui-même en scène afin de briser l’image écrasante d’un auteur comme deus ex machina, soit pour figurer efficacement et finement une situation psychologique complexe.