Prolégomènes

Dans cette partie, nous proposons d’abord de problématiser Rayuela sous l’angle de la traduction, en continuité avec les études menées en II sur les autres œuvres de Cortázar. Nous effectuerons ensuite un « saut méthodologique », en considérant la traduction au travers du philtre de la psychologie cognitive de l’attention : que fait réellement un traducteur lorsqu’il traduit ? Quels sont les efforts particuliers qu’il produit ? Quel rapport existe-t-il, sur le plan cognitif, entre la traduction et la lecture ? C’est à la lumière de cette re-problématisation que nous aborderons le rôle du lecteur dans Rayuela, en émettant l’hypothèse qu’il n’est pas sans rapport avec le fait que Cortázar soit un traducteur littéraire.