Conclusion : une dominante gypso-calcaire

Les sols du pourtour du lac Jabbûl sont assez peu variés. Ils dérivent tous d’alluvions, sont peu argileux, contiennent souvent des cailloux et sont très calcaires. Seuls les sols de l’est et du sud-est mis en place sur gypse ou sur calcaire, peu épais et très peu fertiles, s’individualisent vraiment.

Cette distinction se calque sur l’évolution des précipitations (en baisse) et de la température (en hausse) en direction du sud et de l’est. La végétation naturelle, de plus en plus clairsemée vers le sud-est, en dehors des fonds d’oueds, en est un témoignage. Dans ce secteur, les zones de culture sont très peu développées, hormis dans la grande exploitation irriguée de Meskéné à l’est. La culture sèche, qui est aujourd’hui interdite dans presque toute la partie est et sud-est de la région, serait très aléatoire en tout état de cause étant donnée la faible fertilité des sols (en dehors des fonds d’oueds) et la pauvreté des précipitations.