2 - Les données non spatiales

Des données non cartographiques ont également été utilisées, ou produites. Les données concernant les sites archéologiques, certains aménagements agricoles et des renseignements ponctuels concernant le milieu physique ont été rassemblés dans une base de données se présentant sous le forme d’un tableau à double entrée. Il s’agit du résultat synthétisé du travail mené sur le terrain. En ordonnée ont été renseignés les sites, les aménagements et des éléments d’informations physiques (essentiellement des coupes de terrain), qui sont tous appelés points. Un grand nombre d’informations concernant ces points est porté en abscisse, sous forme de colonnes : la localisation en longitude/latitude à l’aide du Système de Positionnement par Satellite (GPS), l’altitude, le type de point, les artefacts éventuels et la ou les périodes archéologiques ou historiques pour les sites ou les aménagements, la localisation au sein de la région et les caractéristiques de l’environnement naturel (figure 80).

Les nombreuses autres informations concernant le milieu et qui ont constitué le cœur des deux premières parties de cette recherche ont été intégrées dans le SIG après spatialisation. Il s’agit de données tirées de relevés de terrain, de photographies aériennes et d’images satellitaires ; il s’agit enfin de l’ensemble des informations descriptives ou analytiques caractérisant les objets géographiques humains ou naturels, pouvant être utilisés dans l’analyse et l’interprétation des données satellitaires.