II - Validation de la méthode et des cartes obtenues

L’utilisation du SIG a permis de compiler des informations multiples, de réaliser des analyses et de les représenter spatialement. Ces analyses concernent le potentiel agricole des sols, le modelé de la région à travers l’étude de la pente et surtout de l’orientation des sols, la localisation de l’occupation humaine et celle des aménagements agricoles, l’exposition de ces aménagements et la simulation de l’impact d’un optimum climatique. Des analyses spatiales de distance en fonction d’une surface de friction (les pentes) ont été réalisées pour les sites, mais ces analyses ne nous ont pas paru apporter d’éléments supplémentaires à la simple observation de la répartition des sites ; c’est pourquoi nous ne les avons pas intégrés à l’analyse.

Ces différentes analyses et leur représentation cartographique ont mis en valeur les grands traits de l’organisation de l’occupation dans la région. Au plan régional, le rôle des hommes est probablement fondamental dans le choix de la mise en valeur de telle ou telle zone. Au plan local, les déterminants naturels sont, en toute logique, les plus importants. C’est ce que met en lumière l’étude des différents secteurs à l’aide du SIG. Qu’en est-il cependant de la validité des résultats obtenus ?

Ces résultats ont pour ambition d’apporter des éléments de compréhension de la réalité. Comme pour toute représentation spatiale d’un phénomène, l’objectif est d’offrir une information nécessairement simplifiée, mais au plus près du réel, c’est-à-dire avec le minimum de perte d’information.