1 – 2. L'émergence de la généalogie bourgeoise

On trouve les premières généalogies bourgeoises, dès la fin du XIVe siècle, notamment dans les villes d’Italie du Centre et du Nord, puis les villes de haute Allemagne. On les découvre dans les mémoriaux, livres de raison, livres secrets, etc., de négociants et de banquiers qui avaient besoin de transcrire des informations de nature secrète et privée. Philippe Braunstein montre, en effet, que les marchands écrivains, à partir de cette époque, puis durant la Renaissance, en Europe, ont cherché à transmettre une expérience et un savoir dont ils s’estimaient comptables : l’utilité et la dignité. Ils insistaient, dans leurs livres, sur l’inaliénable et l’exemplaire : d’une part, les décisions et les choix qui, à leur connaissance, ont renforcé ou affaibli la société ou le patrimoine – et l’insistance sur l’exemple pouvait tourner à l’exaltation d’un ancêtre ou à la confession de ses propres erreurs ; et d’autre part, l’ensemble des savoirs nécessaires à la vie du groupe familial, qu’il s’agisse de vider la fosse d’aisances de la maison ou de conserver d’une génération à l’autre le réseau des apparentements et des amitiés d’affaires. Par exemple, il décrit ce qu’un bourgeois français du XVe siècle juge bon de transmettre à ses enfants : rappel des naissances, mariages et décès, enregistrement des contrats qui occupent plus du quart du livre, et legs spirituels, si l’on peut ranger sous cette même rubrique tutélaire prières et citations de textes sacrés – un choix familial – et le ‘testament politique’ non daté d’un homonyme de l’auteur, code de conduite hérité d’un ancêtre et déjà recopié à la génération précédente . Il montre aussi comment deux marchands florentins s’étaient présentés, eux-mêmes, dans leurs récits et s’étaient inscrits dans le contexte de leur siècle. Ils ont proposé leurs modèles éducatifs mais ont arrêté tous les deux brusquement leur écriture après avoir relaté le décès tragique de leur fils 82 .

On trouve des détails pertinents sur les contenus de plusieurs mémoires privés (ricordanze) de familles notables des villes toscanes et florentines de ces XIVe et XVe siècles, dans les cas étudiés par Charles de la Roncière, dans son article sur les Velluti et son étude de la vie privée des notables toscans au seuil de la Renaissance. Notamment, il montre, que ces familles font toutes part de leur attachement à une famille ample et à large cohabitation dont les contours sont leur lignage. L’un de leurs membres – un père de famille enraciné dans sa génération, dit-il – confie à quelques pages distinctes d’un livre de comptes ou à un cahier tout spécialement acheté dans ce but, des informations glanées un peu partout, reconstituant, de la lignée des ancêtres, une galerie bien typée. Celle-ci peut être circonscrite aux ancêtres directs et aux parents les plus proches comme pour la famille Morelli, ou bien aux cousins et aux cousines éloignés, comme pour la famille Velluti, mais elle ne cherche pas à flatter. Elle montre comment vit un lignage, met en valeur les moments saillants de son passé, souligne l’ancienneté et la continuité (ou les méandres) de son engagement professionnel. Elle dégage, en un mot, tous les éléments de la solidarité lignagère (solidarité patrimoniale, spirituelle, politique, etc.) sans pour autant effacer l’originalité des orientations individuelles et des personnalités (parfois merveilleusement campées – chez les Velluti – jusqu’à celles des arrière arrière-cousins), ni escamoter les frictions et les inévitables brouilles .

Ces livres mémoires de lignage, dit l’auteur, entretiennent dans le groupe qui les conserve un attachement réfléchi, motivé et personnalisé à leur famille. Ils marquent la volonté de voir se prolonger les coutumes, les orientations et l’originalité du lignage et de trouver l’inspiration dans ses exemples, en en évitant les faiblesses. Après l’honneur des ancêtres, le temps présent est aussi commenté. Ainsi, les pages les plus fines et les plus sensibles de G. Morelli sont consacrées à ses oncles et à ses frères et sœurs. Mais, si la parenté est très présente, les relations amicales trouvées dans la cité et de voisinage sont aussi longuement décrites comme des gages de solidarité et des bienfaits affectifs à maintenir dans la descendance 83 .

Charles de la Roncière fait remarquer que le généalogiste des Velluti a été élevé par sa seule mère. Aussi, dit-il, celle-ci lui a transmis moins fidèlement les valeurs familiales de son mari et lui a inculqué une autre vision de la famille que dans la lignée de ce dernier. C’est le côté maternel qui a été valorisé dans sa conscience. Ce généalogiste suit pendant cinq générations une lignée avec ses collatéraux. La notoriété de sa famille est relativement récente : c’est son bisaïeul qui est venu s’installer à Florence et son aïeul qui a épousé une famille de condition supérieure bien enracinée dans la cité. Sa famille a compté de nombreuses alliances avec des familles de l’aristocratie. La terre d’origine appartenait à quatre frères qui l’exploitaient, dont son bisaïeul. Enfin, il évoque les conflits dont il a été témoin dans sa famille. Il parle longuement des divisions et successions, mais aussi d’une vendetta qu’il souhaite voir s’arrêter à l’heure de sa génération. Il déclare écrire à la perpétuelle mémoire de ses descendants et des autres de sa maison 84 .

En France, les préoccupations généalogiques sont inséparables de la crise d'identité qui traverse la noblesse avec la montée de la bourgeoisie robine. En effet, dès le XIIIe siècle, explique Georges Duby, la noblesse s'endette. Les chevaliers qui sont, plus que les autres, touchés par ce mouvement, empruntent à des vilains – des hommes d'affaires riches des villes – mais ne peuvent régler leurs dettes et leur cèdent alors des fragments de seigneuries 85 . Les princes sont amenés à anoblir et à donner le privilège de l'adoubement, alors réservé aux fils de nobles à ces vilains qui les servent. Avec la montée de la monarchie, les offices royaux purent s'acheter et une bourgeoisie de fonctionnaires se constitua pour organiser l'administration de l'Etat. Sous Louis XIV, ils purent engendrer l'anoblissement et devenir héréditaires. La mobilité de la bourgeoisie vers la noblesse devint une perspective possible.

Ulcérée de se voir envahie et concurrencée, la noblesse demande au roi qu'on limite l'anoblissement accéléré par la vénalité des offices en redéfinissant de manière plus restrictive les critères d'appartenance au deuxième ordre. Ainsi, avec la pénétration de la culture écrite, la vieille idéologie lignagère doit composer avec de nouvelles exigences intellectuelles qui sont partiellement celles de l'esprit scientifique”. Il faut authentifier par le recours à des traces écrites et à une analyse critique, la réputation, la notoriété et l'ancienneté. C'est en 1595 qu'est créée la charge de généalogiste des ordres du Roi, un corps d'experts patentés. Les procédures d'authentification dont ceux-ci vont se soutenir, empruntent au droit et à l'histoire savante, et le savoir généalogique deviendra une rhétorique de légitimation dont les profanes viendront se saisir pour leur exercice personnel 86 .

André Burguière montre comment la généalogie bourgeoise française s'est glissée dans les plis du modèle aristocratique, mais en produisant d'autres valeurs et d'autres représentations de la parenté 87 . Elle profita, selon lui, des effets de l'intervention de l'autorité publique dans la reconnaissance du statut nobiliaire à la fin du XVIe siècle. En effet, ce statut échappa à l'autorité traditionnelle qui était la plus difficile à circonvenir : la renommée, l'attestation de ses pairs et de la mémoire collective. L'argument généalogique fut alors contaminé par le rôle égalisateur de l'Etat et par la légitimation qui en était attendue. C'est pourquoi, il fut possible à ceux qui se trouvaient trop loin de la sphère nobiliaire, en termes d'assise matérielle ou de prestige, d'espérer pouvoir bénéficier de ce levier d'élévation sociale, le pouvoir de l'illusion et du rêve, c'est-à-dire la possibilité de se donner les apparences de l'excellence familiale en s'appropriant le discours généalogique 88 “.

Pour autant, l'idéal généalogique bourgeois n'est pas nobiliaire ; il répond à une légitimation appliquée à sa problématique. Il est bourgeois, c'est-à-dire, explique André Burguière, patriotique, car il fait dépendre le destin exemplaire de la famille de son enracinement dans une société urbaine qui l'a accueillie rituellement par un mariage . Ainsi, l'enracinement dans la ville constitue l'idéal qui inspire les familles de la bourgeoisie beaucoup plus que les tentatives incertaines de quelques-unes pour mimer les usages de la noblesse en privilégiant la branche aînée et la descendance par les mâles 89 .

Avec André Burguière, distinguons les traits spécifiques des récits généalogiques bourgeois des Temps modernes et de leurs auteurs. Celui-ci a, en effet, réuni un corpus de cinq récits dans lesquels des amateurs reconstituent leurs généalogies familiales. Il indique leurs supports. Trois d'entre eux sont extraits de livres de raison et deux sont autonomes. Ils ont en commun de figurer dans une littérature privée et d'utiliser librement les principes de la généalogie. Ils retracent des généalogies, mais les accompagnent d’une riche documentation, relatant des souvenirs et anecdotes et introduisant des considérations morales ou psychologiques 90 . Ils remontent entre quatre à douze générations selon les cas. Ils témoignent d'une présence permanente des ancêtres dans une même localité – respectivement pour quatre d’entre eux, 2, 4, 6 et 12 générations – ce qui fait dire à André Burguière qu'il y aurait dans la préservation de la mémoire généalogique une tension entre le temps et l'espace 91 .

Trois auteurs sur les cinq sont des praticiens du droit (notaires, avocats) et un autre, après s'être lancé dans les affaires, a très vite cessé pour devenir rentier. Les premiers ont la même profession que leur père et l’un d’entre eux compte quatre générations de cette même profession avant lui. Le père du rentier est marchand d’étoffes. L'un écrit la généalogie de son épouse. Si c'est lui qui tient le livre de raison, suggère André Burguière, c'est sans doute parce qu'il a repris la charge d'avocat de son beau-père : transparaît dans son récit une suridentification à sa belle-famille repérable par son énonciation. On connaît l’âge d’un seul : 22 ans. Deux proviennent d’une branche cadette. Les objectifs stratégiques de la démarche généalogique de chacun n'apparaissent pas nettement. Trois auteurs se voient confiée la charge de chefs de famille et en conséquence le statut de rédacteurs du livre de raison commencé par leurs ascendants. Un seul indique que c'est aux fins d'esclercier (éclaircir) les affaires de la maison” qu'il transcrit sa généalogie ; il s'agit en fait d'une question d'héritage. Deux insistent sur un assassinat qui a troublé l’histoire de leur famille juste avant eux.

Nous apprenons que deux auteurs empruntent une partie des informations à l'un de leurs grands-pères. Pour l'un, il s'agit de l'aïeul de son épouse qui avait laissé un vieux manuscrit citant des nativités et des documents lui permettant de pouvoir désigner l'ancêtre fondateur. Pour l'autre, son propre grand-père paternel avait déjà constitué une généalogie. Pour tous, les informations sur chaque ascendant sont inégalement apportées. Il est clair que leur sélection traduit les représentations avec lesquelles les auteurs ont rédigé leur généalogie : par exemple, pour l'une des familles, celle-ci vise à souligner l'appartenance précoce et continue à un milieu patricien urbain 92 .

Dans ces récits, constate André Burguière, “une bonne généalogie commence par une intégration réussie 93 . La revendication de l'autochtonie est constamment présente 94 En effet, s'ils empruntent une partie de leur habillage au discours aristocratique , leur insistance, explique l'auteur, à souligner l'insertion de la famille dans le milieu local exprime des valeurs qui ne sont pas celles de l'aristocratie : une gestion avisée, un patriotisme citadin qui peut donner accès aux charges municipales, une sociabilité pacifique, mais aussi comme il le dit au sujet de l'une des familles de son étude, la propriété 95 .

Dans la construction bourgeoise, l'enracinement n'est pas immémorial comme dans la vision lignagère de l'ancienne noblesse où il se confond avec la possession d'un fief. Il doit s'opérer et se mériter. Il résulte principalement de la décision et du déplacement de celui qu'on peut appeler l'ancêtre 'enracineur' de la lignée. En effet, venu d'ailleurs, c'est lui qui a choisi de s'établir là où la famille déroulera son histoire et son intégration réussie, en s'y mariant. Les auteurs lui reconnaissent des valeurs et des sentiments individuels spécifiques ayant influencé le cours de l'histoire de leur famille 96 “.

On assiste alors à un dédoublement du récit des origines” : une origine lointaine d'une part, et la véritable fondation, d'autre part. Cette dernière est celle de l'installation dans la ville, où la famille qui a scellé par un mariage fondateur son intégration à la bonne société, s'est depuis perpétuée. Ce dédoublement “permet à la fois de se conformer au modèle aristocratique et de s'en séparer. L'origine lointaine rejoint l'immémorial nobiliaire et protège l'ancêtre qui a fait souche là où la famille se trouve encore au moment où son descendant construit sa généalogie contre les apparences désobligeantes du parvenu. Mais, l'ancienneté comporte aussi une autre signification. Elle ne traduit pas un pur désir de durer, une puissance biologique de la lignée qui sous-tendrait sa puissance morale. Elle affirme un droit à demeurer là, au sein de la bonne société, qui a été acquis par l'ancêtre responsable de l'établissement et confirmé par la suite grâce au maintien des qualités que la ville d'accueil avait reconnues chez le nouvel arrivant. Ce récit généalogique énonce en forme de parabole un droit de bourgeoisie 97 “. Il fait dépendre le destin exemplaire de la famille de son enracinement dans une société urbaine qui l'a accueillie rituellement par un mariage 98 .”

L'autochtonie et la solidarité des vivants et des morts assument donc dans ces récits bourgeois des fonctions symboliques, celles de sanctionner une histoire méritée. Gérer de façon avisée, conserver, transmettre ; ces trois commandements de la morale bourgeoise procurent la respectabilité qui permet à une famille de conserver son crédit et donc sa place dans la cité où elle a su se perpétuer”.

En conclusion, entre les mémoires des bourgeois de l’Europe des XIVe et XVsiècles, et ceux des Temps modernes, les ressemblances sont fortes même si l’on ne peut dire jusqu’où, dans la mesure où leurs observateurs n’avaient pas les mêmes orientations, lorsqu’ils ont dégagé les constantes de leurs contenus. Mais, on s’aperçoit que la légitimation de l’ancienneté et le souhait de marquer la continuité du lignage restent les objectifs de tous ces bourgeois. Ceux-ci ne montrent pas de flatterie même s’ils convoquent à l’exemplarité à partir de leurs ancêtres. C’est au contraire à une vision avisée de leur famille, par leurs descendants, qu’ils font appel. Nous avons constaté qu’ils pouvaient témoigner des problèmes sociaux auxquels ils se sont confrontés et des comportements à ne pas suivre, de leurs conflits familiaux, de leurs tragédies affectives, etc. Nous avons fait remarquer qu’ils avaient souligné leur insertion dans leur milieu local et apporté les preuves de l’ancienneté et de la continuité de leurs familles dans leur élite.

André Burguière a montré que les Bourgeois des Temps modernes ordonnaient un véritable droit à demeurer dans leur cité et que l'enracinement était un enjeu essentiel : l’histoire de l’enracineur dans la cité était, à ce titre, particulièrement mise en évidence. Ces deux facteurs sont-ils aussi précisément recherchés chez les Bourgeois des deux siècles précédents ? On peut le supposer au vu des descriptions des relations de solidarité de voisinage et d’amitié que ceux-ci disent avoir trouvé dans leur cité. Mais, de nombreuses données manquent pour affiner le profil de ces auteurs ayant vécu peu avant et pendant la Renaissance, et durant les Temps modernes. Il est difficile de saisir comment leur conscience généalogique d'eux-mêmes a émergé. On peut tout de même constater que, comme l'aristocratie, c'est lorsque la bourgeoisie s'est constituée en couche sociale autonome et héréditaire avec la redistribution de pouvoirs régaliens sur elle. Nous avons vu, en effet, que cette aristocratie a eu besoin d’elle et que celle-ci s’est rendue indispensable. Comme pour la première, les familles qui ont composé la bourgeoisie de ces époques ont souhaité être légitimées et voir se perpétuer leur légitimation au-delà d’elles-mêmes. Mais, l'histoire de la généalogie ne s'achève pas avec l'adoption de ses formes par la bourgeoisie. Au contraire, dit André Burguière, la subversion du modèle aristocratique que celle-ci a produite a rendu la représentation généalogique plus réceptive aux linéaments affectifs ou narcissiques de la mémoire familiale, plus adaptable aussi à d'autres cultures familiales 99 “.

Notes
82.

. BRAUNSTEIN Philippe (1985), “Approche de l’intimité : XIVe – XVe siècles”, in Histoire de la vie privée. Tome 2 : de l’Europe féodale à la Renaissance, sous la dir. de Philippe Ariès et Georges Duby, p 543-544.

83.

. RONCIERE Charles de la (1985), “La vie privée des notables toscans au seuil de la Renaissance”, Histoire de la vie privée. Tome 2 : de l’Europe féodale à la Renaissance, opus cit., p. 260-261.

84.

. RONCIERE Charles de la (1977), “Une famille florentine au XIVe siècle : les Velluti” , in Famille et parenté dans l’Occident médiéval, sous la dir. de Georges Duby et Jacques Le Goff, pp. 227-248.

85.

. Georges DUBY (1979), indique que l'on trouve déjà à cette époque des personnages de romans dans lesquels on voit s'opposer le vilain – villanus – et le noble de souche dans un contexte où la conscience familiale dans la noblesse repose sur une morale de classe et sur la ségrégation (p. 125).

86.

. BURGUIERE André (1992), opus cit., p. 28-30.

87.

. BURGUIERE André (1991), art. cit. et (1992), opus cit., pp. 18 à 51.

88.

. BURGUIERE André (1991), art. cit., n° 4, p. 775.

89.

. BURGUIERE André (1991), ibid., p. 780.

90.

. BURGUIERE André (1992), opus cit., p. 22.

91.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 33.

92.

. BURGUIERE André (1991), art. cit., p. 771-788.

93.

. BURGUIERE André (1992), opus cit.., p. 32.

94.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 36.

95.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 39 ; (1991), art. cit., p. 782. La propriété est bourgeoise et la maison, aristocrate, bien sûr ces deux termes ne recouvrant pas les mêmes contenus.

96.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 35. L'ancêtre enracineur fait l'objet de commentaires comme par exemple dans la généalogie des Hibons : l'auteur de la généalogie insiste en effet “sur les difficultés pour un étranger de se faire accepter par les habitants de la ville où il a décidé de se fixer”, p. 32.

97.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 35-36.

98.

. BURGUIERE André (1991), art. cit., p. 780.

99.

. BURGUIERE André (1992), opus cit., p. 39.