1 – 4.2. Le sens de l'histoire

Examinons maintenant quelles places les historiens et sociologues donnent à ces nouvelles populations dans l'histoire de la généalogie. Examinons les thèses en cours. Toutes observent des propriétés qui amènent à voir des objectifs communs entre les nouvelles populations et les élites, ce qui amènerait à penser qu’il y a une continuité entre les attentes des secondes et celles des premières. Mais, elles relèvent d’autres traits qui, au contraire, laissent supposer que la quête identitaire des nouvelles populations est liée aux effets de notre contexte sociohistorique contemporain. Ainsi, nous sommes-nous poser deux questions. En quoi notre contexte contemporain provoque-t-il de nouvelles catégories sociales à s'orienter vers des comportements jusqu'alors rencontrés seulement dans les élites ? Y a-t-il rupture ou continuité de l'histoire des comportements concernant la pratique généalogique ?

Béatrix Le Wita est la seule qui voit dans l'orientation des classes moyennes vers la généalogie une logique nette de continuité de l'histoire. Elle est la seule à avoir étudier les deux populations : bourgeoise et classes moyennes. Les autres constatent des ressemblances dans les attentes et comportements de leurs populations au regard de celles des élites traditionnelles, mais aussi des différences, ce qui les amène à interroger plutôt qu’à conclure sur cette question de la continuité. La raison en est dans la limitation de leur échantillon et dans le souhait de mettre en évidence les différences, leurs problématiques s’ordonnant pour comprendre l’émergence d’un mouvement nouveau.

Examinons le point de vue de Béatrix Le Wita. Elle considère que la noblesse, d'abord, a trouvé sa légitimité par une démarche généalogique, puis cela a été la bourgeoisie, et aujourd'hui les classes moyennes prennent leur tour. Aujourd'hui, pour la bourgeoisie ancienne, la généalogie est devenue un capital qui a dépassé le stade de l'accumulation”, dit-elle. Au contraire, les classes moyennes commencent à arriver à ce stade. Ce n'est pas seulement une mode que de rechercher sa généalogie, c'est plus profondément un mécanisme de fonctionnement des structures sociales . De tout temps, dans notre société, il a fallu en passer par un principe généalogique qui est un principe d'identification , continue-t-elle 120 . Alors, les individus se retourneraient-ils sur leur passé, seulement lorsqu'ils peuvent commencer à l'imaginer capitalisable 121  ? En quoi, cette capitalisation peut-elle avoir pour conséquence de faire émerger une conscience généalogique ?

André Burguière, lui, se demande si le postulat implicite consubstantiel à toute démarche généalogique n’est pas de justifier sa place dans la société 122 . Aussi, les nouvelles populations comme les élites peuvent, autant les unes que les autres, chercher à faire valoir une prédestination familiale. Mais, selon lui, la généalogie des nouvelles couches sociales n'a pas la même fonction que pour les familles bourgeoises : c'est, plus que jamais, l'imaginaire d'une conscience narcissique, en quête d'identité compensatrice, qui stimule et même engendre cette forme de la mémoire retrouvée 123 “. Elle ne correspond pas à une mémoire ou à une culture transmise. Cependant, quel que soit le groupe d'appartenance, elle est une démarche autobiographique. Derrière l'image d'une famille réduite à l'épure de ses alliances et de ses engendrements, c'est-à-dire aux traces les plus 'objectives' de son histoire, s'étale un imaginaire familial à travers lequel le descendant se perçoit lui-même et construit son identité 124 “.

Enfin, l'auteur suggère que, peut-être, notre société est en recherche d'une identité ancestrale qui puisse se substituer aux formes d'identité déclinante (celles qui s'affirmaient dans le sentiment d'appartenance nationale ou sociale) 125 ou bien occuper la place laissée par le déclin des religions théologiques. Aurait-on besoin d'une nouvelle religion au sens étymologique du terme, c'est-à-dire d'un lien sacré incarné par la continuité familiale 126 “ ? Les classes urbaines de cette deuxième moitié du XXe siècle se sont, en effet, construites dans un contexte particulièrement peu attaché à des religions théologiques . L'absence de l'attention divine ou le doute sur celle-ci engage-t-il à se tourner vers le lien généalogique ?

Comme André Burguière, Sylvie Sagnes hésite entre reconnaître les comportements des nouveaux généalogistes comme des signes de continuité de l'histoire et comme les signes d'une spécificité de notre contexte contemporain. Mais, elle n'oscille pas sur les mêmes facteurs. Elle voit chez eux, comme chez les élites, une rhétorique de la distinction. En effet, ils ont aussi le souci de prolonger ou de continuer  : ils se considèrent en qualité de dépositaires plus que de propriétaires des biens économiques, culturels et symboliques, et la raison collective vaut plus pour eux que celle individuelle 127 . Ils expriment une éthique visant la pérennité et l'unité du groupe parental. Enfin, ils présentent des ascendants qui se sont illustrés dans l'histoire de leur pays ou de leur localité. Ils font signe avec leurs généalogies de leur ascension sociale.

Mais, si la généalogie émerge aujourd'hui en masse, dit Sylvie Sagnes, c'est parce qu'elle constitue une résistance opposable à la dérive organisée de la famille et de la parenté 128 . Elle permet, en effet, de choisir la parenté que l'on souhaite mettre en lumière. L'individu est, au contraire des généalogies traditionnelles, au centre de la généalogie d'aujourd'hui, remarque-t-elle : expression et promotion de soi, celle-ci est aliénée aux besoins de soi. Elle est un jeu narcissique arbitré par un 'je' curieux et soucieux de lui-même 129 “. Sa visée est autobiographique. Elle est un récit par procuration 130 “. L'auteur n'en veut pour preuve que le généalogiste ne parvient pas à capter la curiosité des autres membres de sa famille sur ses investigations. Enfin, s'interroge-t-elle, comment l'idéal démocratique de ces populations s'allie-t-il avec le besoin de promotion et d'affirmation d'une identité sociale ?

Comme Sylvie Sagnes, Claire-Emmanuelle Lorquin hésite entre continuité et rupture. Du côté de la continuité, on peut constater que ses généalogistes ont un esprit de famille”. Des loyautés familiales sont en jeu dans leur motivation. En effet, le sentiment d'un destin familial sous-tend leur dramaturgie : l'intériorisation de comptabilités familiales sur plusieurs générations les inscrit dans un mouvement aboutissant, plus qu'à un simple dénouement, à une morale à la fois privée, sociale, politique 131 . Il fait concevoir que la famille est soumise à une sorte de règles du jeu (...) où de génération en génération, les droits et les devoirs de chacun sont déterminés”. D’autre part, l’auteur constate la présence d’un devoir de témoignage concernant les ascendants et un souhait de fidélité envers eux. Relativement aux descendants, elle observe que ses généalogistes se sentent un devoir de léguer, jusqu’à mettre leurs héritiers en situation de transmettre à leur tour. Ils désignent à leurs descendants leurs places dans la chaîne des générations et le rôle qui leur est dévolu. Ils attendent qu’ils augmentent du témoignage de leurs propres destinées, cette première généalogie. Enfin, ils privilégient une filiation dans la filiation”. Nous ne savons pas si c’est pour s’honorer eux ou pour désigner à leurs enfants des modèles. Sans doute, est-ce les deux.

L'ascension sociale est toujours soulignée et les narrateurs en sont les points d’orgue”. Le discours qui la commente met l'accent sur certains personnages pivots : des personnalités emblématiques. Elle rend frappante la distance économique ou socioculturelle de l'une à l'autre des générations. Elle est aussi exaltation des difficultés rencontrées par les grands-parents et arrière-grands-parents : les différences de leurs modes de vie sont lyriquement et matériellement mises en scène. Mais, dit l’auteur, elle produit une ambivalence dans ces couches sociales : entre preuve irréfutable de la vaillance de ces derniers et, donc, de toute la lignée, et crainte de les trahir. Ils paraissent chercher à assumer cette ambivalence, à la fois, en tentant de s’inscrire dans une continuité 'héréditaire' et en vivant une liberté individuelle 132 .

Pour Evelyne Ribert, la généalogie répond aussi à des enjeux de continuité. Elle relève de nombreux comportements rencontrés dans les élites. Pour toute population, dit celle-ci, elle est une démarche identitaire. Elle doit permettre de sortir un peu de l'anonymat et de se distinguer, soit par les ancêtres retrouvés, plus ou moins prestigieux, soit par le caractère intellectuel de cette démarche, quand la famille a toujours appartenu à un milieu modeste 133 “. Elle vise à renforcer une identité à la fois sociale, familiale et géographique et à justifier sa place sociale et son statut, entendu au sens du niveau culturel et de position dans la hiérarchie socioprofessionnelle. Elle suit une rhétorique de légitimation. Plus de 50 % des généalogistes enquêtés cherchent à mesurer le chemin parcouru et à montrer que la bonne position de la famille est ancienne. Tous ont conscience d'avoir gravi l'échelle sociale. Leur recherche survient au terme d'une ascension sociale. Ils présentent longuement la trajectoire et la progression familiales, d'autant plus remarquables que leurs origines étaient souvent très modestes. S'il y a eu engouement, dit-elle, la cause en est à la mobilité sociale des années postérieures à 1945 et au désir de transmettre le patrimoine culturel et symbolique hérité de cette mobilité.

Enfin, la généalogie cherche à produire une essence de la parenté. Elle assigne aux descendants une identité et les charge de transmettre un projet familial. Elle est assimilée, à la fois, à un don et à un contre don. Les généalogistes acceptent de s’inscrire dans une chaîne de dettes offrant leur travail à leurs enfants et petits-enfants. Ils font de ces derniers des donataires : cadeau gratuit mais porteur de l’espoir que leur descendance s’intéressera à leur investigation. Ils attendent en retour l’acceptation de ce don, qui est, aussi, un reconnaissance par la dette 134 .

En aucun cas, la généalogie ne répond à une société en quête de réorganisation des modes de vie en famille, estime-t-elle. Au contraire, la très grande majorité de la population étudiée possède une famille unie. Les généalogistes estiment qu’ils doivent y transmettre des valeurs. Pour ce qui concerne les plus âgés, ils font un bilan de leur vie, un retour sur eux-mêmes. Le récit de l'histoire de la lignée peut alors être considéré comme une forme d'autobiographie et de confession, à mi-chemin entre l'aveu fait à d'autres, à la famille et à soi-même 135 “. Comme Sylvie Sagnes, l'auteur s'interroge sur le mouvement contradictoire qui affecte les démocraties : à savoir une revendication d'égalité et le renouveau d'une pratique de distinction.

Quant aux facteurs qui s’opposent à l’idée d’une continuité entre les pratiques des élites et celles des nouvelles populations, nous les avons relevés chez plusieurs observateurs, mais ils ne portent pas en eux de contradictions qui radicaliseraient toute discussion et empêcheraient de formuler des hypothèses. Nous les avons observés, tout d’abord, chez Patrick Cabanel. Il voit, dans la généalogie, plutôt la réalisation, dans un contexte où la famille est éclatée et où plusieurs générations d'individus n'ont plus vécu proches de leurs ancêtres, d’un travail de recollement et de pardon, d’une couture des segments déchirés et douloureux ; elle serait une forme de psychanalyse pour ceux qui souffrent de l'oubli et du manque de repères (re-Pères, aurait dit Lacan) . Elle serait ce qui reste quand l'on a tout perdu, quand on redécouvre dans les papiers puis par des voyages sur le terrain, les noms et les pays de l'origine 136 .

Martine Segalen et André Michelat suggèrent, eux, que ce sont les effets spécifiques du déracinement des classes populaires contemporaines qui constituent des causes à l'engouement généalogique : la mémoire familiale s'est brisée , disent-ils. Ils constatent que le mouvement migratoire de ces classes est contraire à la continuité observée dans les classes de la bourgeoisie ou de l'aristocratie ; dans ces classes, la reproduction sociale s'est accomplie sans heurts. Mais, la cause ne revient pas à la mobilité sociale et géographique de ces trente dernières années, qui n'a jamais rompu les liens familiaux . Elle est remise à une mobilité de lignée. En effet, le déracinement dont ils parlent crée une absence de liens avec le passé en tant qu'il entraîne le sentiment d'un secret et le regret de tout ignorer, mais aussi le sentiment de fidélité à un proche parent mort 137 “. Mais, nuancent-ils en anthropologues, reconnaître sa filiation est un exercice universellement attesté dans toutes les sociétés et les cultures du monde 138 “. Il se fait un travail d'identification et d'élargissement du cercle familial qui permet de forger la représentation de la famille et de mesurer l'importance de ses ressources.

Quant à leurs pratiques, on ne constate pas de différences marquantes avec les populations bourgeoises. Les débutants cherchent à remonter le plus haut possible leur généalogie, mais une fois la liste des noms et des dates établis la recherche s'affine : celle-ci concerne alors les professions, les trajectoires, les mérites, le détail de la vie, l'époque, voire les aspects physiques des ancêtres 139 . Beaucoup espèrent tomber” sur des ancêtres nobles ou célèbres, sur une figure emblématique. Ils ont du mal à l'avouer, mais ils les recherchent et les trouvent souvent. Le lieu de leurs origines familiales est presque toujours situé dans la lignée agnatique tant est fort le poids du patronyme”. Enfin, dans le foisonnement des lignées qu’ils présentent, ils en viennent à en subsumer une comme élective, support des modèles à transmettre 140 .

Mais, comme l'a constaté, aussi, Sylvie Sagnes, leur entourage ne s'intéresse pas toujours à leurs investigations. Leurs réactions sont contrastées. Les deux tiers de leurs parents estiment qu'il faut laisser les morts où ils sont. En ce qui concerne les couples, on constate deux attitudes. La première, que l’on trouve, plutôt, chez les retraités commençant leur généalogie, exprime la complicité du compagnonnage. Mais, la seconde, est faite de tension et peut aboutir à des ruptures : l’exemple donné par les auteurs est celui d’un homme dérangé par les recherches que son épouse effectue sur un ancêtre remarquable de son ascendance. Pour leurs enfants, on relève les cas dans lesquels les enfants sont intéressés, eux-mêmes, par les recherches de leurs parents et les cas contraires, dans lesquels ils considèrent celles-ci comme une lubie. La cause pourrait en être, suggèrent Martine Segalen et Claude Michelat, dans le mode d'inculcation aux enfants : dans l'aristocratie, celle-ci est inconsciente et en conséquence indolore ; chez les généalogistes des PTT, elle est livresque et scolaire, et les ancêtres ne font pas partie de la vie. Pourtant, le généalogiste donne beaucoup d’importance à la famille et dit travailler à l’histoire de celle-ci pour sa descendance 141 . La découverte de ses ancêtres déclenche un processus d’attachement et d’identification 142 . Qui héritera de ces documents, qui les conservera, qui saura s'en servir, qui voudra s'en servir ? Si la généalogie est appelée à un bel avenir en tant que fait social, il n'est pas sûr que les descendants de nos employés des PTT y trouveront individuellement un intérêt 143 .” L'exercice est-il narcissique, se demandent encore les auteurs ? Ils voient dans l'attitude des générations à venir, devant les connaissances accumulées, un enjeu sociologique pertinent qui permettrait de comprendre le sens du mouvement généalogique en France 144 .

Cette prégnance de l'individu dans les généalogies est aussi remarquée par Pascale Renard qui observe dans sa société généalogique du Lyonnais que les généalogistes et éventuellement leurs conjoints se mettent eux-mêmes le plus généralement à la base de l'arbre généalogique ou au centre du cercle. Leurs intentions proviennent, selon elle, d'un besoin de loisirs et d'une curiosité : une curiosité concernant des questions restées sans réponse depuis l'enfance. Le besoin était présent depuis longtemps, et c'est le potentiel de temps qui leur a fait franchir le pas. Ils sont en effet, en très grande majorité, retraités. Ici aussi, la famille subit la recherche du généalogiste et principalement le conjoint.

Enfin, Joseph Valynseele pense qu'une généalogie populaire a pu s'épanouir à cause de la généralisation de l'instruction, du développement des connaissances, de l'acquisition d'une tournure d'esprit scientifique 145 . En effet, pour s'adonner à la généalogie, il faut avoir le goût de l'histoire et de la recherche, la patience, la méthode et le sens critique. Il faut une culture élémentaire qui autrefois était l'apanage d'une élite. De plus, nous sommes dans une civilisation de loisirs : les congés payés, l'abaissement de l'âge de la retraite, la réduction du temps de travail hebdomadaire ont laissé des temps libres et augmenté les possibilités de voyages consacrés aux recherches. Enfin, selon lui, la généalogie est une réponse au mode de vie de la société industrialisée, d'une part, à cause du besoin de se rattacher à un ensemble auquel on appartient de droit – à une famille – et d'autre part, à cause de la nécessité pour l'être humain d'avoir des points de repères fixes et précis dans un monde en évolution rapide face à l'absolu de la durée 146 .

Notes
120.

. LE WITA Béatrix (1988), art. cit., p. 113.

121.

. Nous comprenons ce terme au sens de Pierre Bourdieu, tout autant économique, culturel que symbolique.

122.

. André Burguière (1992), s'interroge ainsi après avoir comparé son corpus de généalogies bourgeoises à celui nobiliaire des Bailleul (p. 39).

123.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 49.

124.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 23.

125.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 20.

126.

. BURGUIERE André (1992), ibid., p. 49.

127.

. SAGNES Sylvie (1998), opus cit., p. 279-280.

128.

. SAGNES Sylvie (1998), ibid., p. 283.

129.

. SAGNES Sylvie (1998), ibid., p. 287.

130.

. SAGNES Sylvie (1998), ibid., p. 289.

131.

. LORQUIN Claire-Emmanuelle (1997), opus cit., p. 417.

132.

. LORQUIN Claire-Emmanuelle (1997), ibid., pp. 409-417.

133.

. RIBERT Evelyne (1997), opus cit., p. 381.

134.

. RIBERT Evelyne (1997), ibid., p. 384.

135.

. RIBERT Evelyne (1997), ibid., p. 380.

136.

. CABANEL Patrick (1995), art. cit., (1), p. 17.

137.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), opus cit., p. 198.

138.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 194.

139.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 199-200.

140.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 203.

141.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 203

142.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 202.

143.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 208.

144.

. SEGALEN Martine et MICHELAT André (1991), ibid., p. 207.

145.

. VALYNSEELE Joseph (1992), La généalogie : histoire et pratique.

146.

. VALYNSEELE Joseph (1991), ibid., p. 14-16.