Conclusion

Nous avons vu que la composition interne de nos récits se présentait de façon diversifiée, à l'exception de certains traits récurrents. Ces récurrences sont : une armature généalogique et la priorité donnée aux patrilinéaires, et en leur sein, à leurs origines rurales, puis aux Lyonnais. Néanmoins, les maternels ont le plus généralement une place, mais très minoritaire dans la très grande majorité des cas. On trouve des adresses explicites dans quasiment tous les récits. Quant à l'iconographie, on a pu appréhender les quatre domaines qu'elle a rendus visibles : les ancêtres, les propriétés de famille, les blasons et la région des origines. La sobriété est générale et l'état des recueils montre une attention qui n'a rien de sacrée. En fin de compte, la présentation des recueils de notre corpus tels que nous les avons eus entre les mains, situe bien la place paradoxale qu’ils ont dans les familles qui en sont les dépositaires et pour leurs auteurs.