3 – Les pratiques de transmission posthume entre générations

Une fois écrits, une fois diffusés, une fois leurs auteurs décédés, que deviennent les récits avec le temps ? Comment les recueils d'origine sont-ils arrivés jusqu'à nos informateurs ? En hérite-t-on ? Si oui, qui hérite de l'original, lorsqu'il y en a un ? Comment fait-on pour en acquérir, quand ils sont épuisés ou quand on n'est pas de la famille proche ? Nous allons mettre en lumière les différents modes de transmission des recueils et les trajectoires qu'ils font à travers les générations et les réseaux familiaux. Nous nous demanderons si les dépositaires ont un profil identitaire et une position généalogique spécifiques et selon quelles lois, originaux, copies et photocopies aboutissent chez les uns et pas chez les autres.

Nous allons observer les modes d'acquisition et les trajectoires des recueils à travers le temps depuis leurs producteurs jusqu'à nos informateurs. Nous chercherons à voir jusqu'à quel point les propriétaires des recueils ont été acteurs de leur appropriation. Dans la mesure où tous les enfants des auteurs ont reçu un recueil du vivant de ceux-ci ou très vite après leurs décès, seul l'original – quand il y en a un – peut se transmettre de la génération de l'auteur à la suivante en ligne directe. Auquel des enfants est-il alors transmis ? Celui qui le reçoit a-t-il un statut spécial ? Et dans la génération suivante, quel enfant le recevra à son tour ? Nous nous interrogerons aussi sur le choix des petits-enfants et petits-neveux des auteurs qui auront la première édition ou les copies anciennes.

Mais, nous ne pourrons mener l'analyse que sur deux récits, car il faut prendre en compte les trajectoires de plusieurs de leurs exemplaires. Nous avons opté pour les deux plus anciens de notre corpus de référence parce que leurs trajectoires ont une profondeur généalogique et que nous avons pu obtenir des informations suffisantes pour les décrire. En effet, les autres récits ont été publiés récemment ou leurs auteurs sont encore vivants ou encore nos informateurs méconnaissent leurs chemins pour arriver jusqu'à eux et encore plus le destin des autres exemplaires. Nous souhaitions pourtant faire part des conclusions d'une telle analyse, même si nous ne pouvions qu'esquisser des hypothèses. Il ne s'agira donc pas d'une observation dont nous pourrons faire cas comme preuves mais grâce à laquelle nous induirons certains indicateurs propres à donner à nos interprétations plus de finesse. Nous constaterons notamment que le processus de transmission posthume n'est pas à proprement parlé le résultat d'un héritage.

Examinons la trajectoire de quatre exemplaires de notre premier récit : deux de l'édition ancienne et deux de la nouvelle édition. Les deux informateurs chez qui nous avons consulté les recueils de notre premier récit, édition 1924, nous ont précisé qu'ils n'avaient pas hérité de ceux-ci. L'un d'eux est le petit-neveu de l'auteur – le petit-fils de sa sœur – et le second l'un de ses petits-fils portant son patronyme.

Le premier nous informe qu'il a recueilli son exemplaire dans la bibliothèque de son père, après le décès de sa mère, lorsque s'est fait le déménagement de leur appartement, en 1988. Cela n'intéressait personne, alors je l'ai pris , explique-t-il. Il y avait également trouvé un autre recueil de son grand-oncle. Comment son père l'avait-il eu ? Il n'en savait rien. Sans doute l'avait-il reçu de sa propre mère qui avait dû elle-même l'avoir eu de son frère, l'auteur. Notre informateur a toujours vécu dans la banlieue ouest de Lyon. Il est le 3e de 9 enfants et l'aîné des garçons. Il a été, dit-il, le seul sur 9 à s'être intéressé à ce recueil ! Le fait d'être un fils aîné a-t-il eu un impact sur sa motivation ? Pourquoi aucun des 8 frères et sœurs ne l'ont-ils pris ? Est-ce le résultat d'une inculcation portant les cadets et les filles à placer leurs intérêts ailleurs et à le laisser à leur frère aîné ? Tous se sont-ils accordés pour suivre ces finalités du droit d'aînesse par les mâles ? Pourtant, il ne s'agissait pas d'un récit du patronyme de cette fratrie.

Pourquoi était-ce le père de l'informateur qui avait reçu l'exemplaire de sa mère et pas les frères et sœurs de celui-ci ? Que savons-nous : ce père était le 3e de 5 enfants nés de secondes noces et le 2e garçon sur 3, mais les décès de 2 frères et d'une sœur vers une vingtaine d'années l'amenèrent a devenir le seul garçon avec une sœur aînée. Ainsi, le recueil avait été remis de l'auteur à sa sœur, puis transmis de celle-ci à son seul fils, puis de celui-ci à son fils aîné. Ce dernier, notre informateur, est prêtre. A qui le remettra-t-il ? Ou plutôt, qui choisira d'en être dépositaire ? Il a deux neveux qui s'intéressent depuis plusieurs années à la famille ; l'un d'entre eux a écrit une histoire romancée de son grand-père – le père de l'informateur – en 1987. Ainsi, pour cet exemplaire, quelque forme qu'ait eu la transmission entre les générations à partir du décès de la sœur de l'auteur, ce sont des fils qui en furent les dépositaires : un fils unique puis un aîné.

Quant au deuxième exemplaire de la même édition, observons sa trajectoire jusqu'à notre second informateur, petit-fils (du nom) de l'auteur. Celui-ci habite sur les terres achetées par son père pendant la guerre, dans le Rhône. Il est un second garçon de sa fratrie. C'est moi qui aie hérité des papiers de mon père , nous dit-il. Mais, nous allons voir qu'il les a acquis à la suite de circonstances semblables à celles de son cousin issu de germain, notre précédent informateur. Plus exactement, précisera-t-il, il a reçu son exemplaire de sa sœur qui s'était occupée, après le décès de leur mère, de vider les placards et l'avait trouvé avec tous les documents ayant servi à concevoir l'original. Le tout était classé dans des cartons, comme le grand-père l'avait laissé”, sous le titre : Les Delérable, papiers Jacques Delérable . Dans la famille, explique-t-il, c'est seulement ma sœur et moi qui avions eu envie et avons pris les livres de famille”. Ainsi donc, dans ce cas, le destinataire n'est pas l'aîné des garçons mais il lui revient par l'intermédiaire de sa sœur qui avait trouvé le recueil.

Qui était le père de cet informateur et comment a-t-il acquis les documents originaux à partir desquels son propre père a conçu son récit ? Il était, après le décès de ses 3 premiers frères, devenu le dernier fils survivant au moment de la mort de sa propre mère. C'est probablement parce qu'il était le dernier fils survivant de la génération des enfants de l'auteur qu'il a reçu les papiers de famille” nous a suggéré un autre informateur, un cousin germain du premier. Il avait pourtant 2 sœurs aînées encore vivantes. Notre informateur ne sait pas pourquoi les documents de famille se trouvaient chez son père et pas chez ses tantes. Ainsi, cet exemplaire se retrouve chez le dernier fils survivant de la génération – un fils devenu aîné – et pas chez les filles aînées. Ce père a fait rééditer la monographie écrite par son propre père, en 1979. Est-ce pour cette raison que tous les papiers étaient chez lui ? Mais pourquoi est-ce lui qui s'est préoccupé de cette réédition alors qu'il était un cadet de la famille ? Y aurait-il une logique dans la circulation transgénérationnelle des recueils originaux qui porterait ceux-ci vers la lignée du dernier fils survivant de leur propriétaire ? Mais pourquoi, à la génération suivante, était-ce dans le premier cas un aîné qui avait la 1ère édition et dans l'autre, un second de sa fratrie ?

Continuons de considérer le cas de ce premier récit, mais pour les recueils de la seconde édition. Un petite fille de l'auteur, une sœur de l'informateur précédent, en a eu un exemplaire de cette seconde édition par son père. Elle est attentive à l'histoire de la famille et partage ses informations avec son frère. Une autre petite-fille, cousine germaine des deux précédents, a aussi un exemplaire de cette seconde édition. Elle est une fille née après deux frères, tous, les trois enfants d'une fille – la seule mariée – de l'auteur. Elle vit dans un bourg près de Lyon. Elle a eu cet exemplaire de son oncle mais nous dit ne pas l'avoir lu : c'est à mon âge qu'on commence à y prendre intérêt”. Elle sait que son frère qui habite Neuilly en a un. Avec ses frères, ils sont les aînés des petits-enfants de l'auteur. Son frère aîné, dit-elle, est le seul qui ait bien connu leur grand-père ; il avait 12 ans quand ce dernier est décédé 341 . Elle se rappelle, elle, d'un vieux monsieur sur son lit de mort”. Ainsi, ces petites-filles ont bien des recueils, mais ils proviennent de la deuxième édition.

Dans le cas de notre deuxième récit 342 , il y a un recueil original, des copies anciennes et des photocopies. Observons la trajectoire du recueil original. Nous l'avons trouvé rangé avec d'autres documents de famille dans une malle déposée chez un petit-fils de son auteur. Cette malle appartient à la mère de celui-ci qui est toujours en vie et qui habite à quelques pas de chez lui à Lyon 6e. Depuis plusieurs mois, elle fait la navette, entre eux. Ce sont des papiers , dit ce petit-fils. Mon frère n'y tient pas. Il a les portraits car c'est l'aîné. En effet, cet informateur est un second garçon, 4e enfant de 5. Son frère aîné a eu au décès de leur père, des portraits de valeur peints par leur oncle, artiste lyonnais. Cette malle, ce ne sont que des papiers pour lui”. Aucun des deux n'ont de fils, notre informateur n'ayant pas d'enfants.

Ces papiers sont parvenus jusqu'à chez ses parents de même que précédemment, à la suite d'un déménagement. Après le décès de son grand-père en 1945 – 4 ans après la fin de l'écriture du récit – sa tante, son oncle et son père ont fait le partage des objets entre eux. L'oncle aîné était déjà décédé. Personne d'autre que son père n'était intéressé par les papiers de famille, nous dit notre informateur. Dans leur fratrie, ils étaient 5, mais à l'époque ils n'étaient plus que 2 frères et une sœur vivants. Son oncle – le plus jeune – était célibataire et il avait un tout petit appartement ; c'est la raison qui l'a porté à ne pas prendre les papiers de famille chez lui, explique notre informateur. Cependant, dès qu'il avait un document pouvant avoir trait à la famille, il le donnait à son frère, le père de notre informateur. Sa tante n'était pas non plus sans porter intérêt à la famille puisque c'est elle qui avait fait dactylographier et recopier le récit généalogique de son père, après 1941. Aujourd'hui cette tante et cet oncle sont décédés. Il y avait aussi une tante par alliance, l'épouse de son oncle aîné qui était encore en vie à l'époque du déménagement. Elle n'a pas été dépositaire des papiers de la famille de son mari. Elle est encore en vie aujourd'hui, comme la mère de l'informateur. Le fait qu'elle n'ait pas eu avec son mari de fils mais 2 filles (il y avait une autre fille du premier mariage) a-t-il joué dans la destinée de la malle ? C'est chez sa belle-sœur que les papiers de famille ont abouti, la mère de notre informateur qui est dépositaire pour son mari décédé. Aujourd'hui, ils sont comme prêts à rester chez son second fils.

Examinons maintenant la trajectoire d'une copie ancienne de cet original. L'une est parvenue jusqu'à deux petites-nièces de l'auteur, cousines issues de germain de l'informateur précédent. Toutes deux habitent ensemble à Lyon 6e : elles sont célibataires. Comment l'ont-elles eu en leur possession ? Parce que, nous ont-elles expliqué, leur père a longuement habité avec elles dans les dernières années de sa vie. Ainsi, les documents de famille qu'avait ce père sont tout simplement restés chez elles. Elles sont les filles aînées d'une fratrie de 5 enfants et ont trois frères cadets. Ce sont donc ici des filles aînées qui sont dépositaires de l'exemplaire du père et ceci parce qu'elles ont vécu dans le même lieu que celui-ci. Il n'y a pas eu de déménagement, comme cela a été le cas pour les autres informateurs, car l'appartement leur a été légué. Les papiers sont restés où ils étaient, dans le même tiroir que du temps de leur père . Ils n'ont fait l'objet d'aucun partage. Le rang d'aîné de nos informatrices a-t-il joué dans le fait de laisser l'ensemble des documents de famille en l'état, chez elles ?

Leur père était le seul garçon d'une fratrie de 5 ; Les sœurs de leur père ne devaient pas avoir eu d'exemplaires puisque les copies anciennes n'avaient été remises qu'aux seuls frères et sœurs de l'auteur, c'est-à-dire pour elles, à leur grand-père. Elles ont appris l'existence du recueil lorsqu'elles étaient jeunes filles, sans doute peu de temps après qu'il ait été écrit”. Ainsi, le recueil avait-il circulé du frère de l'auteur à son seul fils, puis vers les 2 filles aînées de ce dernier ayant partagé le même appartement que lui.

Un petit-neveu (fils d'une nièce de l'auteur) avait aussi une copie ancienne. Il est le second fils d'une fratrie de 3 enfants et clerc de notaire à Roanne. Il a reçu ce récit de sa mère. Celle-ci avait bien un frère avant elle, mais il était déjà décédé au moment du partage ayant suivi le décès de leur père. On ne sait pas comment cette mère a acquis le récit. Pourquoi était-ce ce second fils qui l'avait ? Etait-ce sa profession de notaire qui avait canalisé le recueil ancien vers lui ? S'occupait-il des affaires de la famille ?

Maintenant, étudions le parcours de ce récit mais acquis par l'usage de la photocopie. Par exemple, un petit-neveu de l'auteur, lui, a photocopié le récit il y a 4 ou 5 ans – soit une cinquantaine d'année après – à partir d'un exemplaire prêté par l'une de ses cousines issues de germaine. C'est ainsi que notre informateur a découvert l'histoire de sa lignée maternelle. Il est le dernier de 6 enfants et le second garçon, et aucun de ses aînés n'avait jamais eu ce récit en main. Il ne savait pas, avant notre enquête, où se trouvait l'exemplaire qu'avait dû recevoir sa grand-mère maternelle, sœur plus âgée de l'auteur. Sa mère était restée la seule enfant sur 4, arrivée à l'âge adulte et aurait donc dû en avoir un ! Il pensait que l'original se trouvait chez une cousine de celle-ci toujours en vie, mais il ne savait pas laquelle. Il a proposé à son frère aîné de photocopier l'exemplaire. Il l'a fait mais celui-ci lui a répondu : mais qu'est-ce que tu veux que j'en fasse ? .

Pourquoi dans sa fratrie, un deuxième garçon, le dernier de la famille, a-t-il fait, le premier, connaissance de ce récit ? Notre informateur a la caractéristique d'avoir vécu dans l'appartement jouxtant celui de ses parents, puis à leur décès, dans le même appartement, où il vit encore aujourd'hui avec son épouse. Son aîné et sa sœur vivent dans le même immeuble que lui ; le fait qu'il ait été le plus proche dans l'espace (une porte reliait les deux appartements, de l'intérieur) et ait repris l'appartement après, fait-il la différence avec sa fratrie ? Nous avons déjà constaté la relation entre la vie dans les espaces partagés et hérités des parents et la propension à être dépositaire de récits généalogiques.

La cousine qui a remis à notre informateur le récit est une petite-nièce de l'auteur, et plus exactement la fille d'une de ses nièces. Elle avait elle-même le récit parce qu'elle avait fait des photocopies d'une copie ancienne appartenant au cousin clerc de notaire dont nous avons parlé ci-dessus. Elle habite à Lyon 1er et est la 4e enfant d'une fratrie de 8. Elle a un frère aîné : pourquoi n'est-ce pas ce frère qui s'est préoccupé d'acquérir le récit ? Elle nous dit que sa mère ne leur parlait pas beaucoup de son histoire : un truc très triste, je ne sais rien .

Conclusion

Peut-on esquisser une hypothèse ? Tout d'abord, en ce qui concerne les récits dont les enfants des auteurs ont été dépositaires et dont les supports sont des originaux ou des copies anciennes ou des anciennes éditions, on les retrouve plutôt chez leurs fils : des fils uniques ou derniers survivants avec postérité. Pour la génération suivante, ils sont parvenus indifféremment chez des fils ou filles, aînés ou seconds. Ce qui semble le critère pertinent, c'est que tous les dépositaires observés ont la caractéristique d'avoir vécu dans une très grande proximité de leurs parents ou dans leur maison 343 . Vivre dans le lieu où a habité son parent ou à proximité semble influer sur la canalisation des récits généalogiques et des documents de famille. Enfin le fait que le récit relate l'histoire d'une lignée maternelle n'empêche pas d'acquérir le récit : le port du nom de l'auteur n'est pas systématiquement un frein à l'appropriation des recueils.

Vers qui vont aller ces derniers à la quatrième génération ? Plusieurs dépositaires n'ont pas d'enfants. Vont-ils circuler jusqu'à un frère ou une sœur survivants après leur décès, puis être transmis à l'un de leurs enfants, selon les lois appliquées aux deux générations précédentes ? En sera-t-il de même pour les informateurs ayant des enfants ? S'ils décèdent avant l'un de leurs frères, les papiers vont-ils rester dans leur lignée ou être remis à l'un de ceux de leur génération qui sera encore en vie, et en conséquence être transmis à la descendance de celui-ci ? Les trajectoires ainsi comprises, la position d'aîné ne donne pas de gage de propriété des recueils et des papiers de famille. Pour les trajectoires de récits concernant les éditions posthumes ou qui se transmettent par photocopies, on remarque aussi l'effet de la proximité de l'habitat des parents ou des collatéraux avec, en sus, la profession – notaire – qui, on le sait dans le milieu, invite à prendre en charge les affaires de la famille.

Ainsi, il n'y a pas de dévolution des récits généalogiques : ils ne s'héritent pas, ils se présentent à vous et vous saisissez l'occasion de les accueillir, parce que les lieux que vous habitez ou que vous fréquentez les conservent ou les attirent comme naturellement. En effet, les descendants sont des dépositaires ; c'est bien le mot – dépositaire – car c'est le lieu qui compte, le lieu dans lequel le récit a été déposé.

Notes
341.

. Nous avons cherché à joindre ce petit-fils aîné. Mais nous n'avons eu qu'une seule conversation téléphonique brève. Il ne souhaitait pas prendre du temps pour parler de son grand-père ni de son récit sur lequel il restait assez critique. Nous ne pensons pas que ce soit ce sentiment critique qui lui ait fait refuser une rencontre car plusieurs autres informateurs l'avaient aussi ! Etait-ce sa position d'aîné ? Nous ne savons pas de quelle édition il est dépositaire.

342.

. Rappelons que le récit a été écrit en 1941.

343.

. L'interrogation reste pour le prêtre. Certes, il se rendait très régulièrement chez ses parents et se trouvait un aîné. Ma sa sœur vivait aussi dans la même maison que ceux-ci.