En dépit des différences terminologiques qui semblent les opposer, les deux branches de la théorie de l’internalisation, brièvement exposées ci-dessus, sont cependant conceptuellement similaires, ainsi que nous allons tenter de le montrer (1.2.1.). Pour autant, il serait sans doute réducteur de parler de ‘théorie de l’internalisation’ au singulier. Buckley & Casson [1998] insistent en effet sur le fait que cette théorie a constamment évolué au cours du temps. Sans trop entrer dans le détail, nous recenserons ainsi les trois grands ‘âges’ de la théorie de l’internalisation qui se sont succédés chronologiquement (1.2.2.). Cette évolution en trois temps concerne tout autant la branche britannique de la théorie que la souche nord-américaine qui, au-delà de leurs similitudes conceptuelles, se confondent ainsi dans l’étude de thématiques communes.