1.2. Les brevets : reflets fidèles de l’activité inventive ?

Les deux autres critiques fondamentales adressées aux brevets, relevées par Griliches ([1990], p ; 1669), ont trait à la pertinence des brevets eu égard à la réalité de l’activité inventive : la propension à breveter diffèrerait d’un secteur à un autre et d’une firme à une autre, d’autres mécanismes d’appropriation s’avérant plus efficaces ; la qualité des brevets serait variable d’une invention à l’autre, ou d’un secteur à l’autre, notamment en termes d’intensité innovative. Nous tenterons de répondre à chacune de ces critiques l’une après l’autre.