Nous avons ainsi distribué les titres des dix dernières tranches par “ famille de sujets ” - selon les critères définis précédemment – et comparé cette distribution avec celle des titres des dix premières tranches. Première particularité : c’est par six titres que débute chacun des dix derniers programmes contre cinq dans les dix premiers programmes. La fonction d’appel inhérente au titre se trouve renforcée. Et cela d’autant plus que la durée totale d’énonciation des titres – une minute – demeure inchangée. Désormais, l’énonciation de chaque titre doit s’effectuer en moins de dix secondes – au lieu de douze secondes – ce qui est réalisable au prix d’un travail d’écriture “ en tension ” où un effort supplémentaire de synthèse s’accompagne de l’adoption d’un style plus “ nerveux ”. Sur un total de soixante titres – six titres par tranche informative – correspondant aux dix dernières tranches, les résultats sont les suivants :
Ramenons maintenant chacun de ces nombres à un total de cinquante titres afin de rendre possible la comparaison avec les résultats de l’observation des dix premières tranches, présentées ci-dessous entre parenthèses et en italique. Pour chaque famille de sujets, le premier nombre est établi sur l’observation des dix dernières tranches, le second sur l’observation des dix premières. Sur un total de cinquante titres, la distribution s’effectue ainsi :
Deux remarques s’imposent :
Gérard Derèze, “ Le petit monde des journalistes sportifs de télévision, Représentation de rôles en Belgique francophone ” in Réseaux n° 57, Sport et médias, CNET, Paris, 1993, p.18.
Paul Ricoeur, Temps et récit, Seuil, Paris, 1985.