Les références politiques à Cuba

Ces références sont contenues pour l’essentiel dans le discours de Susana Sardiñas, qui est le seul discours à ne faire aucune référence directe à l’Europe.

Il s’agit, en quelque sorte, d’un discours « en contrepoint » centré sur la démocratie où l’énonciatrice entend démontrer que Cuba n’a rien à envier à l’Union européenne et n’a pas de leçon à recevoir dans ce domaine. Susana Sardiñas répond ainsi à une question portant sur l’ouverture possible aux investisseurs étrangers du capital de la radio et de la télévision cubaines, actuellement détenu à 100 % par l’Etat. Réponse qui n’exigeait pas nécessairement un tel plaidoyer « pro domo » mais qui confirme qu’il s’agit bien d’une question centrale pour l’ensemble de nos interlocuteurs. Cela, quelle que soit la tonalité critique de leur discours.

‘« Avant toute chose, il convient de rappeler que « l’Etat » à Cuba, c’est le peuple. Le système des élections à Cuba est l’un des plus démocratiques que l’on puisse connaître. Dans les quartiers, les candidats qui se présentent pour devenir délégués du « pouvoir Populaire » sont soumis au vote direct des électeurs. Le même processus est utilisé pour les élections municipales, provinciales et nationales. Plus de 95 % des électeurs votent lors des élections nationales. De cette manière, les intérêts du peuple s’identifient pleinement aux intérêts de l’Etat. »’