Résultats attendus - 1 :

Nous pensons que l’effort cognitif requis au niveau de l’encodage (phase de constitution du souvenir) des données dans la résolution des tâches plus complexes n’entraîne pas chez les enfants TDA une amélioration dans la récupération de ces informations. Ce résultat s’expliquerait par un problème de surcharge mentale dû à un déficit dans la gestion séquentielle (au moment de l’encodage ou de la sélection) des données.

  • Cette idée renvoie à l’hypothèse d’un défaut de traitement des données d’ordre temporel où les tâches séquentielles sollicitent la boucle phonologique dans la répétition des items verbaux (présentation auditive et verbale) pendant la tâche perturbatrice (modèle de Baddeley, 1986).
  • Si une différence de performances est observée entre des enfants sans TDA et des enfants TDA, alors nous conviendrons d’une faiblesse des traces mnésiques. Il faudrait alors supputer un profil cognitif de l’enfant TDA qui serait dépendant du contexte perceptif (traitement figuratif, réf. Piaget) ou encore qui serait sensible à l’effet proactif des données antérieures dans l’encodage des données ultérieures (voir articles de May, Hasher et Kane, 1999 ; Lustig et May, 2001 ; Lustig et Hasher, 2002 qui utilisent comme matériel des tâches d’empan mnésique complexes). Nous précisons que dans cette présente étude la variable « intrusions » issues des séries de stimuli antérieures sera absente. En effet, elle fera l’objet d’une étude ultérieure.