RéSULTATS

chapitre 12. Les sujets – Mesures qualitatives

12.1. Mesures qualitatives de la population

Soixante six sujets volontaires ont participé à cette étude avec l’accord de leurs parents. Ils ont été scindés en deux groupes, le groupe de trente-trois enfants qui présentent des troubles de l’attention et le groupe de trente-trois enfants qui ne présentent pas ce type de comportement à l’école et à la maison. Nous nous sommes pris en deux temps pour constituer ces deux groupes indépendants. Dans un premier temps, nous avons distribué les questionnaires à sept enseignants différents. Les enseignants devaient remplir les questionnaires comportementaux pour tous les élèves de leur classe (n = 161). A la récolte des questionnaires des enfants tout-venant, nous n’avons retenu que les volontaires. Parallèlement, les parents dont les enfants étaient volontaires ont rempli le même questionnaire avec nous lors d’un entretien. Lorsque les corrélations étaient significatives (réf. Tableaux de DuPaul et coll. 1998) entre les deux sources d’évaluation nous avons ajusté le nombre des enfants contrôles à celui du nombre des enfants diagnostiqués TDA conformément aux dates de naissances et au genre de ces derniers de façon à respecter les facteurs âge et sexe. Cinq enfants TDA ont été retirés de cette étude en raison de déménagement (n = 2) et d’absences répétées dans les séries de tâches expérimentales (n = 3). Ainsi, les enfants sont appariés selon l’âge (moyennes TDA et Contrôle : 9 ans, 5 mois et 19 jours; écart type : 0.72 vs 9 ans, 9 mois et 14 jours, écart type : 0.59), la catégorie socioprofessionnelle du chef de famille (catégorie 1 d’après les regroupements issus d’une analyse de la variance dans le Manuel d’administration et de cotation du K.ABC, pp. 41-42), la zone de scolarité (écoles lyonnaises en R.E.P du même arrondissement) et le sexe-ratio (20 garçons / 13 filles.)

Nous précisons que la majorité de ces enfants ne prend aucun traitement médicamenteux et ne suit pas de thérapie psychologique, exeptés quatre enfants qui sont suivis en Centre- Médico-Psychologique. Par conséquent, nos jeunes participants ne présentent pas de désordres très sévères mais suffisants pour représenter les cas de désordres attentionnels définis par le DSM.IV et suffisamment pour être signalés par les adultes.