15.3. Outil utilisé

15.3.1. La Figure Complexe de Rey

En psychologie du Développement, cette épreuve nous renseigne dans un premier temps sur la maturation psychoaffective et dans un second temps, la représentation de mémoire de la figure nous informe sur l’utilisation des acquis récents. Cette utilisation rend compte de différents processus cognitifs. Il s’agit de l’encodage (processus de traitement et d’élaboration de l’information pour construire une trace mnésique), du stockage et de la restitution des informations. Ainsi, le traitement englobe l’encodage de nouvelles données associé à une réélaboration des données antérieurement stockées. La récupération dépend par conséquent de la qualité des indices créés lors de l’encodage.

Cette tâche est administrée individuellement aux enfants par l’expérimentateur. La figure est photocopiée et centrée sur une feuille de papier blanche (21 X 29,7). Les sujets doivent d’abord recopier la figure aussi nettement et exactement que possible sur leur feuille blanche avec la taille et l’orientation semblables au modèle. Dans un délai ne dépassant pas trois minutes, les enfants pensant avoir terminé sont de nouveau sollicités pour reproduire cette fois-ci, la figure de mémoire.

La figure (fig. 24) est structurée autour d’un rectangle de base, lequel est divisé en huit segments délimités par deux médianes principales intersectées par deux diagonales et inclut une variété d’éléments intérieurs et extérieurs.

Nous nous inspirons de la cotation de Waber et Holmes, (1985-1986) pour quantifier le style de l’organisation (fragmentaire, intermédiaire, global) et le niveau d’organisation atteint (5 niveaux) des deux productions réalisées par les enfants. Quant aux critères de la richesse et exactitude nous nous référons aux deux systèmes de cotation, celui d’Osterrieth (Osterrieth, 1945) et celui de waber-Holmes.

Figure 24 : Figure Complexe de Rey-Osterrieth (ECPA, 1959, p.10)
Figure 24 : Figure Complexe de Rey-Osterrieth (ECPA, 1959, p.10)