16.10.2. Analyse cognitive des résultats

Les résultats sont homogènes. Ils se concentrent dans la zone moyenne, excepté pour le subtest “Matrices analogiques” (6 ans et 3 mois d’âge de développement) qui est le seul à impliquer la pensée logique. Sa capacité de raisonnement est dans la bonne moyenne, puisqu’il obtient de bons scores à “Triangle” (13), “Arithmétique” (94) et “Devinettes” (103). Seul le subtest “Séries de photos” est légèrement moins réussi (8 qui correspond à un âge de développement de 7 ans et 9 mois. Les réponses impulsives de Jean-Joël ont influencé le score à “Matrices analogiques”. En effet la rapidité des réponses données n’a pas permis à l’enfant de distinguer les détails essentiels des détails non essentiels. Sa stratégie était mal élaborée ou il a négligé d’en élaborer une ! Nous retrouvons cette faiblesse dans le subtest “Séries de photos” (8) soit 7 ans et 9 mois d’âge de développement.

Nous percevons, même si ce n’est pas significatif, une faiblesse dans deux subtests qui font intervenir un processus séquentiel dans les traitements des données, “Mouvements de main” (8) et “Mémoire immédiate des chiffres” (8). Ces scores correspondent aux âges de développement respectivement de 7 ans 3 mois et 7 ans. Ils confirment l’hypothèse d’un défaut d’attention et d’une distractibilité chez l’enfant. Ils révèlent également une certaine anxiété ainsi qu’une mémoire immédiate auditive et même visuelle assez moyenne (« Suites de mots » : (9), soit 8 ans et 3 mois d’âge de développement).

Nous pouvons avancer que ce petit garçon possède une bonne mémoire visuelle et une bonne coordination visuo-motrice. Cependant, grâce à la FCR, nous constatons un niveau et un score d’organisation des éléments très faible. Son élaboration correspond au type III (enveloppe).

Jacques possède également une intelligence cristallisée dans la moyenne (réf. Echelle des Connaissances) dont les notes standards se dispersent entre 8 ans et 3 mois et 9 ans d’âge de développement.