Cette thèse de doctorat a pour origine un séjour à l'Instituto Superior de Ciências do Trabalho e da Empresa (ISCTE) de Lisbonne dans le cadre du programme d'échange Erasmus, au cours de l'année universitaire 1994-1995. L'accueil chaleureux des membres du département d'histoire contemporaine de l'ISCTE, et notamment des professeurs Fátima Sá e Melo Ferreira, Miriam Halpern Pereira et Magda Pinheiro, m'avait alors incité à poursuivre mes recherches sur la société lisboète du début du XXe siècle. Depuis cette première étape, Miriam Halpern Pereira a suivi pas à pas la construction de l'étude, les hésitations dans les choix des thèmes abordés, l'élaboration des problématiques. Ses conseils, ses critiques et ses encouragements ont été essentiels pour mener à bien cette enquête. Mes remerciements les plus sincères vont aussi tout naturellement à Yves Lequin qui a su témoigner, malgré la distance et les contacts épisodiques des premiers temps, de sa confiance. Au-delà de sa disponibilité sans faille lors de mes brefs séjours à Lyon, j'ai eu la chance de bénéficier de son expérience d'historien faite de rigueur, de patience, et de ténacité. Tout au long de ce parcours sinueux, les échanges et les soutiens ponctuels ou constants ont souvent été précieux. Des difficultés passagères ont ainsi été surmontées et des questions plus techniques ont pu être résolues. Je tiens notamment à remercier pour leurs contributions les plus diverses, Graça Índias Cordeiro de l'ISCTE, Anne Cova de l'Universidade Aberta de Lisbonne, Muriel Fadairo de l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne, Delphine Servoz-Gavin, Céu Duarte, Maria Emilia Moura, Ana Isabel Santos Strindberg, Luciana Leiderfarb.
Sur un plan plus personnel, j'ai toujours pu compter sur le soutien et sur l'affection de Nicole et Georges Vidal, mes parents, et de Catherine Vidal, Lena et Franck Maisonny. Au Portugal, tout aurait été plus difficile sans les nombreux témoignages d'amitié de Francisco Brás et de sa famille. Les séjours studieux ou de simple détente dans leur maison d'Alcoutim ont agréablement ponctué les mois d'écriture.
Les deux dernière années de cette recherche ont été financées grâce à une bourse de la Fundação para a Ciência e a Tecnologia (FCT) du ministère portugais de la Science et de la Technologie.
Pour préserver l'anonymat des familles d'Alcântara et de leurs proches, tous les patronymes utilisés dans les exemples nominatifs ont été modifiés.
L'orthographe portugaise du début du XXe siècle est particulièrement instable. Nous avons systématiquement respecté la graphie rencontrée dans les documents consultés, sans relever les discordances avec les formes écrites actuelles.