a) L'étude de deux rues

La collecte et l'organisation des informations issues de l'état civil sont des opérations parfois fastidieuses qui nécessitent beaucoup de temps. Pour mener à bien cette étude dans le cadre d'un travail individuel, il convient de limiter la taille de la population et donc le volume des données à traiter. En effet, si l'on détermine pour chaque acte de naissance cinq informations importantes pour quatre individus, on peut envisager pour chaque naissance 150 corrélations, dans le cadre simple de relations strictement binaires. Au bout de deux cents naissances, on atteint le chiffre de 30 000 corrélations potentielles à étudier. Ce calcul théorique, certaines corrélations n'ayant que peu d'intérêt, donne une idée de l'ampleur de la tâche. Le quartier d'Alcântara – défini dans les limites de la freguesia d'Alcântara – ne peut pas être choisi comme cadre spatial de notre étude.

Pour restreindre ce cadre, nous aurions pu utiliser les subdivisions d'Alcântara, les« quartiers" à l'intérieur du« Quartier" : Santo Amaro ou la zone de Calvário, par exemple. Cette option aurait permis de trouver, un peu maladroitement, un moyen terme, en restant dans le cadre de l'étude de quartier ou d'un espace a priori homogène. Nous avons préféré une solution plus tranchée, en définissant comme objet d'étude la population de deux rues.